Le cœur de Jésus-Christ est la Miséricorde Divine, qui surabonde pour nous délivrer tous du péché d’orgueil, cette suffisance de l’humanité qui se complaît dans ses limites et errements.

La manière dont nous accueillons Jésus-Christ dans notre vie détermine le bénéfice de cette rencontre et ne cesse de se renouveler dans la communauté où Jésus nous appelle à le rejoindre.

le « pharisien notable » et la pécheresse notoire » sont deux figures de la société juive du temps de Jésus-Christ, mais tout autant des « postures » de la Foi qui chemine vers l’infini la Miséricorde Divine.

Jésus-Christ révèle la grâce du repentir intérieur « de la pécheresse » qui ne dit mot et se répend en gestes d’honneur et de respect, tandis que « le pharisien » ne démord pas du mépris et de la méprise « qui le tient à distance » du cœur aimant sans exception.

C’est Jésus qui décide d’introduire le geste de la femme au niveau de la parole échangée avec le pharisien :

l’attitude du cœur est la clef de nos rencontres avec Jésus-Christ, comme avec ceux que nous rencontrons sur le chemin du royaume de Dieu.

C’est Jésus qui décide d’introduire le geste de la femme au niveau de la parole échangée avec le pharisien, rétablissant la filiation commune de l’homme de la femme dans l’amour de Dieu .

« Venez à moi, vous tous qui peinez
sous le poids du fardeau, dit le Seigneur, et moi, je vous procurerai le repos. »

Nos besoins d’aimer et d’être aimé ne peuvent trouver satisfaction que dans le cœur de Jésus-Christ, avec la grâce du Saint Esprit pour entretenir le dialogue, comme les colombes dans leur nid d’oiseaux entre terre et ciel.