Vendredi de la 30e semaine, année paire

Est–il permis oui ou non d’opérer une guérison pendant le sabbat ?
Jeudi 29 octobre 2020

Ph. 1, 1-11 Ps. 110 Lc. 14, 1-6

"Un jour de sabbat, Jésus était venu manger chez l’un des chefs des pharisiens, et ceux–ci l’observaient. Un hydropique était devant lui."

Jésus, poussé par son cœur miséricordieux veut guérir tous les malades et les faire entrer dans son repos. Il témoignage de l’amour privilégié de Dieu pour les souffrants de son peuple. Il veut entraîner chacun de nous dans l’amour infini de Dieu qui est le seul repos. Le repos du sabbat sera consacré au Seigneur, avait dit Moïse. Dieu aime notre repos, il aime se reposer en nous et que nous nous reposions en lui. Les commandements de Dieu sont saints parce qu’ils proviennent directement de la Sagesse infinie de Dieu. Pour les accomplir il nous faut demeurer dans son cœur, sinon il est impossible de les vivre. Il en résulte alors que nous prétendons chercher Dieu et que nous finissons par nous suivre nous-mêmes. Nous demandons la grâce de laisser Dieu régner dans nos vies avec la simplicité de la Vierge Marie. L’Église est la communauté des croyants, sauvés par l’amour du Christ.

"Prenant la parole, Jésus s’adressa aux docteurs de la Loi et aux pharisiens pour leur demander : « Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? » Ils gardèrent le silence. Nous sommes attentifs à la question que Jésus pose aux pharisiens : Est-il permis, oui ou non, de faire une guérison le jour du sabbat ? Peut-on prendre son repas dans la joie, chanter les louanges de Dieu et être véritablement heureux, alors qu’à coté de nous un homme souffre ? « Et eux se tinrent cois, » ils se taisent. Jésus est triste de ce silence complice du mal et de la souffrance qu’il provoque. Le silence des pharisiens démontre leur mauvaise conscience, devant eux git un malade qui cherche à être guéri par Jésus. Jésus reproche aux pharisiens la tromperie vaniteuse de leur cœur, l’hypocrisie, l’apparence fausse. Dieu aime la simplicité du cœur, la droiture d’esprit. Il rejette énergiquement la complicité avec le mal, le regard trouble, la duplicité, l’hypocrisie. Jésus dira combien cela le blesse. Une magnifique école d’humilité nous est offerte par Jésus pour communier à son souci de Bon Berger. Chacun de nous est invité à cet Amour. Il faut, comme Jésus, faire appel à la tendresse et à la miséricorde qui est inscrite au cœur de chaque personne !

« Tenant alors le malade, Jésus le guérit et le laissa aller. Puis il leur dit : « Si l’un de vous a un fils ou un bœuf qui tombe dans un puits, ne va-t-il pas aussitôt l’en retirer, même le jour du sabbat ? » Et ils furent incapables de trouver une réponse. Quelle joie pour cet homme à qui Jésus a rendu la vie. Il est à la fête. Il faut que cet homme, lui aussi, soit en fête ! Jésus aime cet homme et son Père l’aime aussi. Chacun de nous est invité par Dieu à sa table, à son intimité. Dans le Royaume de Dieu, l’amour infini rayonne dans toute vie. Chacun est invité à accomplir l’œuvre du Père, la vie en plénitude. Les pharisiens se rendent compte de ce que leur conduite hypocrite n’est pas justifiée. C’est le mystère de l’amour que Jésus vient annoncer. Les apôtres vont désormais témoigner de la bienveillance de Dieu pour toute personne car Jésus est chez lui dans le cœur de tout homme. Nous aussi nous voulons témoigner de l’amour infini de Dieu pour toute l’humanité.

Nous demandons la grâce de méditer ces paroles vivantes et agissantes.

Vos témoignages

  • Jonathon 30 octobre 2020 13:37

    Le Repos de Jésus se trouve dans l’épanchement de Son Cœur Divin et Miséricordieux tout imprégné d’Amour à travers ses gestes. Trouvons ce Repos de Jésus dans Son Cœur Divin, Ouvert perpétuellement.

  • pierre 30 octobre 2020 10:15

    On peut dire que le malade qui avait soif (d’être aimé) à longueur de journée à trouvé la bonne personne pour éteindre son mal (une source inépuisable qui purifie et renouvelle toute vie : l’Esprit Saint de Jésus-Christ)

    Cette maladie (que l’on sait virale aujourd’hui) ne faisait qu’empirer, car son corps ne retenait à l’excès qu’un liquide empoisonné « comme la doctrine des pharisiens hypocrites » faisant de la loi du « repos en Dieu » un empêchement au soin des malades.

    Cet évangile montre encore qu’avec Jesus-Christ, Fils de Dieu parmi les hommes, la grâce et l’amour de Dieu ne saurait être confinée même un jour de repos.

    D’autant plus que la Grâce Dieu et l’Amour de Dieu pour tous les hommes, reposent totalement en Lui, car il est source de l’Esprit Saint, mystère révèlé pour qui veut en savoir plus sur la vie Divine.

    Avec Jésus les enseignements hypocrites sont démasqués et réduits à néants : bonne nouvelle qui libère de la vie maladive et des remèdes inadaptés à la vie Divine que Jésus veut nous donner.

    En ce temps de nouveau confinement (sanitaire ? politique ? ideologique ?) où la peur du nombre de malade se répand encore plus vite que le soin effectif des personnes pour remédier aux troubles du corps et de l’âme, l’Amour de Jésus nous garde dans la paix.

  • Mélodie 29 octobre 2020 21:44

    Que ce repos qu’aime Dieu soit fécond dans notre vie…

    cher Père Gilbert,que le Ciel vous accompagne dans l’intercession pour votre beau ministère. Je vous en remercie.

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