Or, près de la croix de Jésus se tenaient sa mère et la sœur de sa mère, Marie, femme de Cléophas, et Marie Madeleine. Jésus, voyant sa mère, et près d’elle le disciple qu’il aimait, dit à sa mère : « Femme, voici ton fils. »

Puis il dit au disciple : « Voici ta mère. » Et à partir de cette heure-là, le disciple la prit chez lui. La bienheureuse Vierge Marie est fêtée Mère de l’Eglise ce lundi de Pentecôte, selon le désir de François notre Pape. Il considère avec attention comment la promotion de cette dévotion à Marie peut favoriser, chez les Pasteurs, les religieux et les fidèles, la croissance du sens maternel de l’Eglise et de la vraie piété mariale. L’Evangile nous donne de progresser dans l’amour de Jésus et de Marie sa mère, et de l’Eglise. Marie est la mère des membres du Corps du Christ, et elle coopère par son amour à la renaissance des fidèles dans l’Eglise. La Mère de Jésus était près de la croix, elle accepta son testament d’amour et elle accueillit toute l’humanité, personnifiée par le disciple bien-aimé. Elle devient ainsi la tendre mère de ses enfants qui vont renaître à la vie divine de l’Eglise, que Jésus a générée sur la croix quand il donnait l’Esprit. A son tour, dans le disciple bien-aimé, Jésus nous choisit tous, nous confiant cette mère bien aimée pour que nous l’accueillons avec une grande affection.
Après cela, sachant que tout, désormais, était achevé pour que l’Écriture s’accomplisse jusqu’au bout, Jésus dit : « J’ai soif. » Il y avait là un récipient plein d’une boisson vinaigrée. On fixa donc une éponge remplie de ce vinaigre à une branche d’hysope, et on l’approcha de sa bouche. Quand il eut pris le vinaigre, Jésus dit : « Tout est accompli. » Puis, inclinant la tête, il remit l’esprit. Marie a commencé sa mission maternelle au cénacle, priant avec les Apôtres dans l’attente de la venue de l’Esprit Saint. Au cours des siècles, la piété des Chrétiens a honoré Marie avec des titres divers, Mère des disciples, des fidèles, des croyants. Tous ceux qui renaissent dans le Christ, sont confiés à Marie, “Mère de l’Eglise.” Le bienheureux pape Paul VI, en concluant la troisième session du Concile Vatican II, a déclaré la bienheureuse Vierge Marie “Mère de l’Eglise, c’est-à-dire Mère de tout le peuple chrétien, aussi bien des fidèles que des Pasteurs qui l’appellent Mère très aimable.” Il a établi que “le peuple chrétien tout entier honore toujours et de plus en plus la Mère de Dieu par ce nom très doux.”
Comme c’était le jour de la Préparation (c’est-à-dire le vendredi), il ne fallait pas laisser les corps en croix durant le sabbat, d’autant plus que ce sabbat était le grand jour de la Pâque. Aussi les Juifs demandèrent à Pilate qu’on enlève les corps après leur avoir brisé les jambes. Les soldats allèrent donc briser les jambes du premier, puis de l’autre homme crucifié avec Jésus. Quand ils arrivèrent à Jésus, voyant qu’il était déjà mort, ils ne lui brisèrent pas les jambes, mais un des soldats avec sa lance lui perça le côté ; et aussitôt, il en sortit du sang et de l’eau. Jésus, sur la Croix, est plus pauvre que jamais. Il nous a tout donné, sa présence, son amour, ses paroles, sa vie, sa mère. Il a vécu entièrement pour nous et maintenant il nous donne sa mort, son corps épuisé et son sang versé. A la suite de Jésus, nous sommes ancrée dans le mystère de la Croix. C’est dans le Banquet Eucharistique que nous recevons maintenant son Corps et son Sang. Avec Marie, la Mère du Rédempteur, nous faisons mémoire de la Célébration de l’Amour, la plus merveilleuse qui soit.