Sainte Thérèse d’Avila

Lundi 14 octobre 2019 — Dernier ajout mardi 25 août 2020
  • Le mardi 15 octobre 2019 iCal
    Fête des saints. Octobre : Sainte Thérèse d’Avila : *"Je vous le déclare : Celui qui se sera…

*"Je vous le déclare : Celui qui se sera prononcé pour moi devant les hommes, le Fils de l’homme se prononcera aussi pour lui devant les anges de Dieu.

Mais celui qui m’aura renié en face des hommes sera renié en face des anges de Dieu." Jésus nous demande d’apprendre à vivre dans la lumière, la force et la joie qui viennent de Dieu. Cette conscience d’Amour change notre vie. C’est comme un ferment qui peut et doit pénétrer chaque instant de notre journée, chacune de nos relations. Nous nous laissons aimer sans mesure et gratuitement par le Dieu qui n’est qu’Amour et Miséricorde. Jésus est à l’œuvre aujourd’hui encore et nous en témoignons par nos paroles. C’est dans la faiblesse humaine que se déploie la puissance de Dieu. L’Esprit Saint qui a ressuscité Jésus agit dans notre faiblesse et dans notre misère, c’est là un grand mystère d’espérance. Les puissances du monde et de l’enfer peuvent se déchaîner, elles sont impuissantes face au souffle d’amour du cœur de Dieu. Si quelqu’un se tient debout dans la foi, les yeux fixés sur Jésus le Sauveur, la force, le pouvoir du Christ agit en lui. Nous demandons à Dieu l’ardeur qui habitait son cœur quand Thérèse s’est mise en route avec la puissance de l’Esprit Saint bravant tous les obstacles. Aujourd’hui, elle resplendit de la beauté de Dieu.

"Et celui qui dira une parole contre le Fils de l’homme, cela lui sera pardonné ; mais si quelqu’un blasphème contre l’Esprit Saint, cela ne lui sera pas pardonné." Le blasphème contre l’Esprit Saint peut être le refus d’entendre la Parole que Jésus nous donne pour comprendre la vérité de notre vie. Jésus nous met en garde contre l’ingratitude que nous pouvons avoir envers le Don gratuit de Dieu. Il le fait pour nous libérer. Si nous en restons à notre propre parole, ce peut-être alors une succession d’actes de mort qui nous portent à la désespérance ! La puissance d’amour qui habitait le cœur de Thérèse était nourrie par sa vie de foi. Dieu brûle d’un désir extrême de s’unir à nous mais il faut que nous prenions soin de nous unir à Dieu. Le Carmel est une grande école ou l’on apprend à rencontrer le Dieu caché, à l’intime de soi-même. Nous sommes une louange de gloire, temple de l’Esprit Saint à l’école de la Vierge Marie ! Pour rendre témoignage à son Amour, Dieu nous donne son Esprit Saint comme Esprit Consolateur et Maître de la Vérité tout entière. Le simple fait de l’accueillir, de nous laisser aimer par l’Esprit, nous rend témoins de l’Amour de Dieu. Nous n’avons pas peur d’annoncer Jésus dans notre vie, même si ce n’est pas toujours facile dans la société, dans notre travail, et dans nos familles.

« Quand on vous traduira devant les synagogues, les puissances et les autorités, ne vous tourmentez pas pour savoir comment vous défendre ou comment parler. » Car l’Esprit Saint vous enseignera à cette heure même ce qu’il faudra dire. » Thérèse a été combattue de toutes parts, par sa famille, par les gouvernants de ce temps, cependant elle a tenu bon. Nous ne devons pas nous laisser arrêter par nos fragilités, au contraire, nous nous en servons comme d’un tremplin pour aller vers le cœur de Dieu plein de miséricordieuse tendresse. Cette Bonne Nouvelle de la gloire de Dieu dans notre vie est un grand bonheur que nous ne pouvons pas garder juste pour nous. Il nous faut sans cesse revenir à la source et prendre du temps pour contempler les merveilles que Dieu fait dans nos vies. Thérèse d’Avila, inlassablement, voyageait avec des moyens de transport qui étaient éprouvants, qui la faisait beaucoup souffrir. Ainsi elle traversait son pays avec de jeunes religieuses pour fonder ses monastères. Quand elle trouvait un abri dans l’auberge du pays, elle y passait la nuit dans les veilles. Sa vie était un pèlerinage, « une nuit passée dans une mauvaise auberge, » disait-elle. Thérèse s’est prononcée pour son Seigneur avec un grand amour, dans la grande faiblesse de son être. Quand elle avait acquis une maison dans un endroit propice, aussitôt Jésus, le Roi d’amour, était exposé dans le Saint Sacrement. Les sœurs pouvaient alors adorer leur Seigneur. C’est la puissance de Dieu qui agissait en elles comme elle agit toujours dans l’Église malgré et au travers de notre grande faiblesse.

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