Comme l’infirme qui demeurait dans la mendicité à porte du temple, nous avons à recevoir le Don de vivre de la Résurrection de Jésus, pour guérir de notre humanité blessée par la mauvaise foi « qui abandonne les faibles et les innocents aux pires turpitudes ».

Notre marche dans la vie à la suite des apôtres témoins de la résurrection ne peut se poursuivre que dans la continuité de ce témoignage de proche en proche.

La grâce de l’Esprit Saint qui demeure en Jésus « Christ » est répandue sur ceux qui rejoignent la première Communaute Chrétienne, fondée sur l’Amour indéfectible de Jésus, et attestée par la Résurrection du Fils de Dieu.

Tant que la Lumière de nos vies n’est pas sortie du tombeau comme pour Marie Madeleine, notre sensibilité humaine est dominée par l’amour humain qui réagit par compassion, mais reste encore hésitante pour vivre dans la confiance définitive de Jésus Miséricordieux pour tous.

« Tout repose sur la foi dans le nom de Jésus Christ [ Yeshua = Dieu Sauve] : c’est ce nom lui-même qui vient d’affermir cet homme que vous regardez et connaissez ; oui, la foi qui vient par Jésus l’a rétabli dans son intégrité (physique), en votre présence ».

En chaque Eucharistie, tous les baptisés reçoivent la grâce de l’Esprit Saint de Jésus qui affermit les membres de Son Corps et les rétablit dans l’intégrité de la grâce Divine issue de Lui.

C’est Jésus qui nous christianise, qui nous rempli d’Esprit Saint, qui nous partage ses bénédictions - bienfaits innombrables de Sa Vie, et transforme les humains imparfaits par Sa Grâce Divine sans défaut.

Nos communautés chrétiennes ne sont pas toujours au diapason de l’Esprit Saint, mais cela n’empêche pas les guérisons intérieures, invisibles et mystérieuses, quand deux ou trois disciples se retrouvent pour un partage d’Evangile, ou qu’une Parole de Jésus nous relève de notre faiblesse dans un temps de prière, qu’un sacrement réalise ce qu’il signifie pour celui qui le reçoit dans la Foi, qu’une attitude fraternelle retourne un cœur désemparé en vie pleine d’Espérance.