« Ensuite, il arriva que Jésus, passant à travers villes et villages, proclamait et annonçait la Bonne Nouvelle du règne de Dieu. »

Jésus est venu dans un monde rempli de suffisance qui méprise et délaisse les pauvres et qui les rejette. La connaissance de la Personne de Jésus s’acquiert dans la mesure où notre cœur est ouvert aux pauvres et aux petits. Alors nous rencontrons sa miséricorde, et nous cherchons ce qu’il convient de faire pour Lui plaire. Avec lui nous sommes disposés à accueillir le mépris des orgueilleux. Jésus est « le Pauvre, » il a rencontré des cœurs qui se sont attachés à sa personne. D’humbles femmes l’ont aimé et servi dans leur faiblesse et dans leurs affections. Jésus met l’humanité dans de toutes nouvelles relations d’amour, dans de nouveaux rapports de justice. Il proclame la bonne Nouvelle du règne de Dieu en passant à travers villes et villages, semant la révolution de l’Amour. Il se laisse acclamer par les enfants et les pauvres. Il sauve les souffrants et guérit les malades. Jésus est le Maître dont nous avons tous besoin d’être guéris pour entrer dans une nouvelle relation d’Amour. A sa suite nous sommes appelés là où l’Esprit Saint nous conduit !
« Les Douze l’accompagnaient, ainsi que des femmes qui avaient été guéries de maladies et d’esprits mauvais : Jésus, dans l’humilité profonde de son cœur, parcourt les chemins de notre terre souillée par le péché. Ceux qui ont compris son chemin d’humilité partagent son humble condition. Ils prennent avec eux ce qui lui est nécessaire pour lui venir en aide ! Il est né dans une crèche car il n’y avait pas de place pour Lui dans l’hôtellerie. Il n’aura pas, durant son ministère, « aucun lieu pour reposer sa tête. » Pourtant, il est le Créateur des mondes, celui qui commande au vent et à la mer. Il ordonne aux démons de sortir des hommes et ils sortent, il guérit toutes maladies et ressuscite les morts. Mais il est aussi Celui qui demande à une pauvre femme, elle-même assoiffée : « Donne-moi à boire. » A travers villes et villages, personne n’est oublié. Jésus enseigne au bord du lac ou sur les flancs de la montagne. Partout, Il prêche le royaume de Dieu et apporte la bonne nouvelle de la paix. Nous croyons en lui dans la foi, dans un amour invisible. Vivre de cet amour nous aide à être davantage croyant. Pour tenir bon dans notre vie spirituelle, il nous faut vivre de foi et d’amour, espérer davantage dans la douceur et l’humilité.
« Marie, appelée Madeleine, de laquelle étaient sortis sept démons, Jeanne, femme de Kouza, intendant d’Hérode, Suzanne, et beaucoup d’autres, qui les servaient en prenant sur leurs ressources. » La mention de Jeanne, femme de Chuzas est une source précise dont Luc a disposé ! Son mari occupait une charge importante à la cour d’Hérode Antipas, il était son intendant. Jeanne est mentionnée avec Marie de Magdala après la crucifixion de Jésus et son ensevelissement. Un même amour pour Jésus unissait ces deux femmes. Ce qu’elles ont accompli pour Jésus était dicté par leur amour commun. Ces femmes qui l’avaient accompagné depuis la Galilée sont venues au sépulcre apporter les aromates qu’elles avaient préparés pour lui. C’est un encouragement pour nous aujourd’hui encore. Dans le combat spirituel nous mettons en œuvre la charité qui nous fait vivre dans le Christ. Nous habitons la toute petitesse du cœur qui nous émerveille dans la grâce des tous petits. Les pauvres ont besoin du contact avec Jésus qui a fondamentalement renouvelé l’humanité.