Vendredi de la 1re semaine, année impaire

"Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. »
Lundi 25 novembre 2024 — Dernier ajout jeudi 12 janvier 2023

He. 4, 1…11 Ps. 77 Mc. 2, 1-12

"Quelques jours plus tard, Jésus revint à Capharnaüm, et l’on apprit qu’il était à la maison. Tant de monde s’y rassembla qu’il n’y avait plus de place, pas même devant la porte, et il leur annonçait la Parole.

Arrivent des gens qui lui amènent un paralysé, porté par quatre hommes. Comme ils ne peuvent l’approcher à cause de la foule, ils découvrent le toit au-dessus de lui, ils font une ouverture, et descendent le brancard sur lequel était couché le paralysé. Voyant leur foi, Jésus dit au paralysé : « Mon enfant, tes péchés sont pardonnés. » A Capharnaüm, Jésus se tient à la maison. La foule se presse pour l’écouter, elle est si nombreuse que la porte de la maison en est obstruée. Jésus est venu, il partage notre vie, il n’accepte pas que la mort domine sur nous. S’il a pris un corps de la Vierge Marie, c’est pour nous rejoindre et nous libérer de toutes nos entraves. Quatre hommes portent un paralysé, ils font une ouverture sur le toit. Ce passage s’explique par la construction de l’époque, un trou pouvait être facilement creusé. Jésus déclare au paralysé qui arrive devant lui : « Tes péchés sont pardonnés. » La paix dans notre monde règne quand Dieu pardonne et quand les hommes se pardonnent entre eux. Sans pardon reçu et donné, notre monde devient un monde de haine, de rancune, de vengeance, de mépris, d’orgueil, de torture et de guerre. Jésus offre un pardon efficace, un pardon qui recrée, qui donne un cœur nouveau, une vie nouvelle. Découvrant les blessures qui sont en nous et qui arrivent jusqu’à lui, il les guérit. C’est par son Corps livré qu’il nous sauve de tout mal.

"Or, il y avait quelques scribes, assis là, qui raisonnaient en eux-mêmes : « Pourquoi celui-là parle-t-il ainsi ? Il blasphème. Qui donc peut pardonner les péchés, sinon Dieu seul ? » Percevant aussitôt dans son esprit les raisonnements qu’ils se faisaient, Jésus leur dit : « Pourquoi tenez-vous de tels raisonnements ? Qu’est-ce qui est le plus facile ? Dire à ce paralysé : “Tes péchés sont pardonnés”, ou bien lui dire : “Lève-toi, prends ton brancard et marche” ? Jésus nous sauve, et déjà sa Croix se profile à l’horizon. L’attente de cet homme est comblée bien au-delà de ses espérances. Jésus dépasse toujours toutes nos attentes. Quand nous avons la foi et que nous lui demandons d’agir, nous sommes témoins des merveilles qu’il réalise chez nous. Jésus démasque les pensées de ses adversaires. Intérieurement, les scribe, accusent Jésus : « Il blasphème, » seul Dieu a le pouvoir de pardonner les péchés des hommes. Il est plus facile en effet de prononcer une parole d’ordre spirituel, que de rendre la marche à un paralysé. Nous aussi, nous lui amenons celles et ceux que nous avons rencontrés et qui sont souffrants. Dans notre cœur, nous apportons aussi à Jésus tous ceux et celles qui sont désorientés, qui sont défigurés et qui sont malmenés. Il est le Sauveur universel qui se présente à nous avec la puissance de l’Amour infini de Dieu. Il donnera sa vie sur la Croix pour nous sauver.

« Eh bien ! Pour que vous sachiez que le Fils de l’homme a autorité pour pardonner les péchés sur la terre, Jésus s’adressa au paralysé, je te le dis, lève-toi, prends ton brancard, et rentre dans ta maison. » Il se leva, prit aussitôt son brancard, et sortit devant tout le monde. Tous étaient frappés de stupeur et rendaient gloire à Dieu, en disant : « Nous n’avons jamais rien vu de pareil. » Jésus va de merveilles en merveilles : "Lève toi, dit-il au paralytique, prends ton brancard et rentre chez toi." L’homme se lève, prend aussitôt son brancard et sort devant tout le monde. Le pardon est la réalité la plus sublime de l’amour. Il permet de mieux respirer, de repartir à neuf et de vivre en paix avec soi et avec les autres. C’est l’oxygène de l’amour. Le pardon de Jésus est une « restauration » complète. « Mon enfant » dit-il, cette expression indique que Dieu l’accueille dans sa maison. Jésus l’invite à « prendre son brancard et à rentrer chez-lui, » dans son village, dans sa famille qui l’avaient probablement mis à part à cause de son infirmité. Quand nous participons à l’Eucharistie, nous apportons à Jésus toute la détresse humaine, comme au temps ou il était avec nous.

Nous demandons la grâce de dire à Jésus les souffrances que nous rencontrons pour qu’il nous vienne en aide.

Vos témoignages

  • Marie-Françoise 12 janvier 2023 22:11

    Oui, Jésus nous écoute toujours, comme un tendre Ami, et Il s ’intéresse à nos peines , parlons avec Lui, ainsi qu’avec notre ange gardien, un ami que Dieu nous donne. Accueillons le parler du silence.

  • pierre 15 janvier 2021 09:55

    La guérison du paralytique est un enseignement de Jésus toujours d’actualité : l’âme de la guérison et la guérison de l’âme !

    Nous assistons de près ou de loin à une controverse entre les docteurs en religion et Jésus pratiquant l’Amour Divin tout autant que l’Amour du prochain…à l’infini !

    Ce passage d’évangile après l’écho et la répercussion de la guérison d’un lépreux purifié et guéri, interpelle et interroge chacun selon l’humeur du jour.

    Fin de la contagion pour l’entourage ou fin de l’isolement du malade retrouvant une nouvelle vie sociale ou fin du désespoir quand Dieu viens secourir son peuple ?

    À Dieu rien n’est impossible et en particulier le témoignage véridique et explicite de l’action de Dieu « jusqu’au plus intime de l’être humain », devant des hypocrites, qui prétendent mettre des limites à cette intervention en publique, et refusent de l’admettre.

    Ce passage d’évangile est le théâtre de notre évangélisation, et il est selon notre rôle dans cette histoire, la réalité intime de notre relation à Jésus.

    Il faut s’arrêter un moment pour considérer la scène comme dans un diorama. Prendre le temps de situer tous les personnages comme dans un tableau en ombre et lumière. Méditer sur les expressions extérieures qui sont reliées aux dispositions du cœur de chacun.

    Si nous laissons l’Esprit Saint nous guider en cheminant dans cette méditation, comme une colombe cherchant le lieu de son repos, on peut suivre l’arrivée de la foule qui se tasse vers Jésus.

    Puis arrivent les porteurs du paralysé, formant une équipe soudée par la charge du malade, qui sont obligés de contourner l’entrée encombrée d’une foule peu disposée à leur céder l’accès au premier rang.

    La colombe est un symbole vivant de la Paix et de la Bénédiction de la Divine, reposant là où elle est accueillie avec Joie et toujours prête à s’élancer vers le Ciel, dynamisme de liberté et de fécondité, menacé par la prédation des serpents qui ravagent ses nids.

    À ciel ouvert, pour faire entrer le paralysé par le toit, directement aux pieds de Jésus, la maison de l’hôte est radicalement chamboulée, après avoir été littéralement envahie par les uns et les autres.

    Le maître de maison a eu sans doute un moment de stupeur dans l’intrusion de cette personne tombant à pic par le soutien d’une équipe déterminée à mettre le paralytique au centre du débat !

    Le débat sur les questions essentielles de la relation entre l’homme et Dieu ne date pas d’hier mais de toute l’histoire d’un peuple en recherche de l’Amour Divin pour guider sa vie.

    Et nous en ce jour où la Parole Divine nous visite, qu’elle est notre Joie ? Où repose la Joie l’Esprit Saint dans notre vie ?

    Moi je viens de la trouver en balayant le plancher de ma maison comme l’hôte de Jésus après ce moment de grâce plein de retombée dans l’Esprit Saint.

    Après la présence envahissante de ces visiteurs peu soucieux de ma vie intérieure, j’ai reçu la grâce de l’amitié de Jésus qui ne laisse aucun de ceux qui l’accueille sans réserve sans recevoir un peu de son infini bonté.

    Je laisse retomber mes vanités en nombre pour laisser jouer la Lumière Divine qui les traverse sans encombre comme un rayon de lumière jouant avec la poussière, qu’un enfant contemple joyeusement dans la pénombre.

  • Bernice 14 janvier 2021 22:27

    Merci pour le don de la foi que Jésus accorde à tant de ses enfants bienaimés

  • Henri 18 janvier 2019 09:18

    Oui il faut persévérer lorsqu ’on désire la guérison, par notre volonté ferme. Jésus aime voir notre sincérité.

  • 18 janvier 2019 08:12

    Pour Jésus Fils de Dieu, la paralysie totale du corps rejoint la paralysie totale de l’âme.

    Devant témoins ( la Maison est pleine d’une foule) Jésus prend parti pour le faible, face au contre témoignage des scribes qui ruminent leur doute humain, face à son enseignement Divin .

    Que l’on soit venu à Jésus dans la foule en auditeur comme les disciples, en spectateur comme les gens de passage, en contradicteur comme les scribes, en bienfaiteur comme les porteurs, en pêcheur immobile comme le paralytique, la Parole Divine de la Miséricorde rejoint chacun selon l’accueil qui lui est fait au plus profond de lui même :

    Les auditeurs rendent gloire à Dieu, les spectateurs sont frappés de stupeur, les contradicteurs sont bouleversés, les bienfaiteurs sont soulagés du fardeau de la misère humaine, et le pêcheur immobile est rendu à la liberté d’enfant de Dieu : « va rentre chez toi »

    Et tout cela se passe encore ainsi pour nous dans l’aujourd’hui de notre chemin vers Jésus, de notre conversion intérieure par la Miséricorde Divine, et la libération de notre Vie toute entière dans l’Esprit Saint qui nous ramène à la vraie vie quoiqu’il arrive.

  • Bernice 17 janvier 2019 20:46

    Que Dieu accorde le pardon à tous ceux qui n’ arrivent pas à pardonner, Il veut la Vie pour ses enfants.

  • Morgane 12 janvier 2017 21:02

    Jésus n’accepte pas que la mort domine sur nous..ces paroles m’apportent espérance. J’y crois.

    Merci, Père Gilbert.

    • Vendredi de la 1re semaine, année impaire 13 janvier 2017 18:03, par Eugène Langevin

      Père Gilbert, j’ai lu avec un grand intérêt votre homélie. Un thème se dégage, c’est le thème de la foi. Les aidants du paralytique étaient sûrs que Jésus pouvait guérir le malade ; mais la surprise est de voir Jésus qui guérit l’âme, le cœur du paralytique. « Va, tes péchés sont pardonnés. » Cette guérison est la plus grande que l’homme peut recevoir du Seigneur : « Va, tes péchés sont pardonnés » car ce miracle ouvre la Porte de l’Éternité bienheureuse, renouvèle notre foi en Jésus, pour devenir un apôtre, un disciple de cet Homme-Dieu qui guérit tous les malades, mais aussi peut guérir les cœurs. L’attitude du clergé qui juge Jésus de ne pas Lui reconnaître le droit de pardonner les péchés, démontre leur ignorance totale sur Dieu et la profondeur des hommes voués au culte divin. C’est en fait le combat de l’ignorance qui rencontre Jésus sur Son Chemin. La tâche des prédicateurs est énorme, mais il faut continuer à le dire et à le dire : Dieu pardonne et guérit. E.L.

      • Vendredi de la 1re semaine, année impaire 14 janvier 2017 10:26, par Fabrice

        Oui, je crois que c’est vrai. le Père Gilbert nous montre à quel point pour Dieu la foi et l’espérance vont de pair. Sans Jésus on ne peut rien faire. Rien faire comme Jésus. J’aime beaucoup lire ces homélies, le message de Jésus n’est pas facile, mais Il donne la force à tous ceux qui le demandent.

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