Des sadducéens, ceux qui affirment qu’il n’y a pas de résurrection viennent trouver Jésus, et ils l’interrogeaient

Depuis la venue de Jésus dans la chair humaine, Dieu s’est lié à nous d’une manière indélébile. Jésus nous laisse entendre l’attente confiante de la résurrection, associé à une vie divine qui commence, dés maintenant. Dans l’évocation de l’alliance avec Abraham, Isaac et Jacob, c’est l’éternel présent de l’alliance avec Dieu qui est proposé. Connaître la puissance de Dieu, c’est connaître la puissance de la Résurrection. Ainsi la vérité de l’amour infini de Dieu qui ressuscite les morts agit en nous. Dieu est le Dieu de nos « Pères, » le Dieu des vivants qui vit en nous. Notre vie de ressuscité, de remise debout sans cesse, est le plus beau témoignage de la vie de Dieu en nous. Certes, nous sommes dans la nuit de la foi et c’est notre épreuve. Dieu attend de nous une grande espérance, Il vient à notre secours : « Tu reprends ton souffle, ils expirent et retournent à leur poussière. Tu envoies ton souffle, ils sont créés, tu renouvelles la face de la terre, » dit le psalmiste.
« Maître, Moïse nous a donné cette loi : Si un homme a un frère qui meurt en laissant une femme, mais aucun enfant, qu’il épouse la veuve pour donner une descendance à son frère. Il y avait sept frères ; le premier se maria, et mourut sans laisser de descendance. Le deuxième épousa la veuve, et mourut sans laisser de descendance. Le troisième pareillement. Et aucun des sept ne laissa de descendance. Et finalement, la femme mourut aussi. A la résurrection, quand ils ressusciteront, de qui sera-t-elle l’épouse, puisque les sept l’ont eue pour femme ? » Les sadducéens sont dans l’incapacité de discerner et de voir advenir la résurrection des justes qui vivent dans l’espérance d’un accomplissement de la promesse de Dieu. Ces justes peuvent, dans l’espérance, en discerner les signes et voir dans la réalisation des promesses, un accomplissement de leur propre espérance. Ceux qui n’ont aucune espérance ne voient rien s’accomplir, et ils ne peuvent pas avoir part au monde à venir. Dans les moments les plus difficiles qui secouent nos vies, nous patientons et nous assumons l’adversité en demeurant dans ce lien de vie. Nous savons que le ciel de notre âme peut se couvrir de nuages. Nous pouvons nous être habités par des angoisses et des difficultés, des contradictions et des combats de toutes sortes. Cependant nous ne lâchons pas prise avec je ciel, nous continuons la supplication et l’action de grâce vers Dieu qui peut nous sauver. Nous déclinons en nous le Nom de Dieu, c’est le Dieu des vivants. Il s’est lié à nous d’une manière indélébile depuis la venue de Jésus dans la chair.
Jésus leur dit : « N’êtes-vous pas dans l’erreur, en méconnaissant les Écritures, et la puissance de Dieu ? Lorsqu’on ressuscite d’entre les morts, on ne se marie pas, mais on est comme les anges dans les cieux. Quant à dire que les morts doivent ressusciter, n’avez-vous pas lu dans le livre de Moïse, au récit du buisson ardent, comment Dieu lui a dit : Moi, je suis le Dieu d’Abraham, le Dieu d’Isaac, le Dieu de Jacob ? Il n’est pas le Dieu des morts, mais des vivants. Vous êtes complètement dans l’erreur. » L’action de grâce est nécessaire en tout temps pour nous qui sommes dans l’épreuve : « Bénis le Seigneur ô mon âme, Seigneur mon Dieu, tu es si grand, quelle profusion dans tes œuvres, Seigneur ! La terre s’emplit de tes biens. » La venue du règne de Dieu est l’accomplissement des Ecritures. Elle accomplit les Ecritures en nous en donnant la clef d’interprétation qu’annonçaient les prophète. Elle nous fait naitre à la filiation divine par la puissance de Dieu. Il y a en nous cette conviction : Dieu dans son bonheur resplendit par tout l’univers. Il nous donne d’être heureux en toute circonstance. L’apôtre Paul dira : « Soyez toujours dans l’action de grâce ». Plus nous sommes en danger, plus l’action de grâce doit habiter dans notre cœur. « Ne pas contrister l’Esprit Saint, » c’est croire en Dieu envers et contre tout. C’est croire aussi aux frères qui nous sont donnés car l’Esprit Saint agit la communion. Nous sommes enfants de Dieu, nous sommes les héritiers du Christ, l’Esprit de filiation fait de nous les enfants bien-aimés du Père.