Le lendemain, voyant Jésus venir vers lui, Jean déclara : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde ; c’est de lui que j’ai dit : L’homme qui vient derrière moi est passé devant moi, car avant moi il était.

Et moi, je ne le connaissais pas ; mais, si je suis venu baptiser dans l’eau, c’est pour qu’il soit manifesté à Israël. Nous fêtons le Saint Nom de Jésus et nous demandons à Marie d’entrer dans la connaissance de Jésus. C’est par lui que nous sommes sauvés, que les Apôtres reçurent la grâce et la Sagesse. Personne n’a jamais vu Dieu et Jean Baptiste déclare : « Voici l’Agneau de Dieu, qui enlève le péché du monde. » Dieu habite une lumière inaccessible que nul d’entre les hommes n’a vue, ni ne peut voir. Parlant des petits et des pauvres Jésus dira : « Leurs anges voient sans cesse la face de mon Père. » A la Résurrection, les hommes verront l’Agneau de Dieu. Lorsqu’Il apparaîtra, nous Lui serons semblables, parce que nous le verrons tel qu’Il est. Fêter le Saint Nom de Jésus, c’est, dans l’Esprit Saint, être introduit dans l’intimité de Dieu comme Marie. Selon un mode éminent, par grâce, elle entre dans une lumière unique de contemplation : Tu l’appelleras « Jésus », Dieu sauve. Dans son cœur de mère, elle entre dans l’intelligence d’un Amour totalement nouveau.
Alors Jean rendit ce témoignage : « J’ai vu l’Esprit descendre du ciel comme une colombe et il demeura sur lui. » Et moi, je ne le connaissais pas, mais celui qui m’a envoyé baptiser dans l’eau m’a dit : “Celui sur qui tu verras l’Esprit descendre et demeurer, celui-là baptise dans l’Esprit Saint.” Jean Baptiste voyait toutes les réalités créées, toutes les personnes de son entourage, il voit Jésus maintenant et il en est étonné, « je ne le connaissais pas. » Jean Baptiste désire le connaître, « lui qui doit être manifesté à Israël. » Dieu se cache derrière toutes les réalités et l’intelligence recherche comment le connaître. Son désir naturel reste insatisfait tant qu’il ne voit pas et ne connaît pas qui est Dieu. A Noël, Marie verra Jésus corporellement. Cette vision corporelle lui donne de saisir Dieu qui est incorporel et immatériel ; Dieu est esprit, ceux qui l’adorent, « c’est en esprit et en vérité qu’ils doivent l’adorer. » « Bienheureux ceux qui ont le cœur pur, car ils verront Dieu, » dit Jésus. Marie entre dans le « rayonnement de la gloire de Dieu. » Jésus, son enfant divin, l’introduit dans le mystère de Dieu telle qu’elle peut l’accueillir. Marie sa mère, le connaît comme une mère connaît son enfant. Elle est Immaculée, elle est purifiée des passions corporelles et libérée des affections terrestres, elle peut s’élever dans la Contemplation de la vérité et goûter combien le Seigneur est doux.
Moi, j’ai vu, et je rends témoignage : c’est lui le Fils de Dieu. » Jean le Baptiste voit l’Esprit descendre du ciel, comme une colombe, et demeurer sur Jésus. Il « comprend » la réalité de Jésus par un Autre, l’Esprit Saint. Dieu, infini dans la puissance de son Amour est « connu » par Marie sa mère d’une manière unique. « L’Esprit Saint viendra sur toi, » lui est-il dit à l’Annonciation. Dieu est grand, Il surpasse tout et il vient nous sauver par Jésus qui nous enseigne la Sagesse. Jésus, étant le Fils unique, connaît le Père : « Le Seigneur m’a dit : Tu es mon fils d’une manière unique, avant tous les autres, aujourd’hui je t’ai engendré. » Marie entre dans le secret du Père avec Jésus qui transcende toute puissance et toute connaissance. Dieu, infiniment caché dans son Amour, est donné à Marie pour qu’il soit notre Sauveur. Dépassant la capacité de l’intelligence créée de Marie, l’Esprit Saint qui connaît les choses de Dieu le manifeste à Marie. « Nul ne connaît le Fils si ce n’est le Père, et nul ne connaît le Père si ce n’est le Fils, et celui à qui le Fils veut le révéler. » Jésus Sauveur, vrai Dieu et vrai homme, apporte la guérison à l’humanité par la connaissance de son Nom.