4e dimanche de Pâques, année B

« Je suis le bon pasteur, le vrai berger. Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis. »
Samedi 20 avril 2024 — Dernier ajout samedi 17 avril 2021

Ac. 4, 8-12 Ps. 117 1 Jn. 3, 1-2 Jn. 10, 11-18

  • Le dimanche 21 avril 2024 iCal
    4e semaine de Pâques : 4e dimanche de Pâques, année B

« Le voleur ne vient que pour voler, égorger et détruire. Moi je suis venu pour que les hommes aient la vie, pour qu’ils l’aient en abondance. »

Je suis le bon pasteur, le vrai berger. Le vrai berger donne sa vie pour ses brebis. Le berger mercenaire, lui, n’est pas le pasteur, car les brebis ne lui appartiennent pas : s’il voit venir le loup, il abandonne les brebis et s’enfuit ; le loup s’en empare et les disperse. Ce berger n’est qu’un mercenaire, et les brebis ne comptent pas vraiment pour lui." Jésus aime ceux et celles qui viennent à lui, qu’ils soient égarés, ou encore que ce soit ses brebis choisies. Il se compare au « bon berger » qui est prêt à donner sa vie pour elles. La mission de Jésus est une prise au sérieux de notre vie, ainsi nous nous rendons compte de l’amour de Dieu pour nous. « Mes bien-aimés, voyez comme il est grand l’amour dont le Père nous a comblés : il a voulu que nous soyons appelés enfants de Dieu. » Jésus est le vrai berger qui s’est engagé jusqu’au bout, prenant « sur lui le péché du monde, » il rejoint les plus pauvres dans leur faiblesse. Fils de Dieu, il meurt sur la Croix afin de nous rejoindre dans notre mort et de nous sauver alors que nous refusions de nous laisser aimer par Dieu ! La parole d’Amour résonne, nous l’entendons comme une provocation de l’Amour infini de Dieu qui est à recevoir. Nous laisser aimer par Dieu, nous laisser transformer par lui pour avoir la Vie, « que nous soyons appelés enfants de Dieu, » et nous le sommes dit l’apôtre Jean ! Le Père a donné son Fils Jésus pour nous sauver.

"Moi, je suis le bon pasteur ; je connais mes brebis, et mes brebis me connaissent, comme le Père me connaît, et que je connais le Père ; et je donne ma vie pour mes brebis. J’ai encore d’autres brebis, qui ne sont pas de cette bergerie : celles-là aussi, il faut que je les conduise. Elles écouteront ma voix : il y aura un seul troupeau et un seul pasteur." Face au danger, Jésus ne fuira pas comme un mercenaire, il en mourra de nous aimer. Sa mort sera une victoire d’amour. Vivant, Ressuscité, il rassemble ses brebis dispersées. Le vrai berger « connaît ses brebis, et les brebis le connaissent », cette réciprocité d’amour est analogue à celle qui unit Jésus à son Père. Assurée d’avoir du prix aux yeux du Pasteur, chaque brebis est sans cesse réinsérée par lui dans le troupeau. Comme nous, Pierre suivait Jésus quand tout allait bien ! Quand Jésus est emmené par le grand prêtre, qu’il porte sa Croix, c’en est trop pour Pierre : "Je ne le connais pas cet Homme," dira-t-il, comme chacun de nous à certains moments ! Après son reniement, Pierre contemple le regard de Jésus, c’est le regard du bon pasteur, le regard de celui qui est blessé par le rejet et qui garde toujours le même amour. Pierre dira plus tard de Jésus, "son nom donné aux hommes est le seul qui puisse nous sauver." Nous sommes ce peuple guéri par l’Amour du cœur de Dieu manifesté en Jésus.

« Le Père m’aime parce que je donne ma vie pour la reprendre ensuite. Personne n’a pu me l’enlever : je la donne de moi-même. » J’ai le pouvoir de la donner, et le pouvoir de la reprendre : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père. » Jésus est le berger universel. Si nous suivons ce berger, il nous faut sans cesse l’accueillir, le rejoindre dans le don de lui-même. « Ma vie, personne ne me la prend : c’est moi qui la donne. » Nous pouvons entrer dans la mission du Bon Berger, à la suite de Jésus. Dans cet amour de compassion pour nos frères, nous prenons place avec lui pour la mission. « J’ai encore d’autres brebis qui ne sont pas de cette bergerie : celles-là aussi, il faut que je les conduise, dit Jésus. » Je veux bien me laisser aimer par Dieu pour suivre Jésus, et je veux bien regarder jusqu’à quel point Jésus m’aime. Comme Pierre, nous poursuivons un chemin de guérison car nous sommes pauvres et blessés comme lui ! Nous entrons dans la blessure du cœur de Dieu ouvert pour nous. Guéris par cet amour, transformés, nous devenons guérissant pour notre peuple ! "Celui qui a soif, qu’il vienne à moi, et qu’il boive, de son cœur jailliront des sources d’eaux vives." Nous annonçons dans la joie le mystère de Jésus le Bon Pasteur qui est venu défendre les brebis, les plus petites et les plus pauvres.

Nous demandons la grâce de comprendre le cœur blessé de Jésus pour entrer dans l’amour fou de Dieu pour nous.

Vos témoignages

  • pierre 25 avril 2021 14:15

    L’icône du bon pasteur ajoute « intimité, altérité et proximité » à notre écoute de l’évangile du jour, car notre compréhension humaine limitée s’entête dans une vie grégaire et dépourvue du bon sens vers l’horizon infini de l’Amour Divin.

    Intimité : Jésus nous connais et nous le reconnaissons dans la connaissance du Divin Père de toute Vie. C’est Lui qui nous révèle que Dieu est Amour.

    Altérité : Jésus nous prend en charge comme des brebis « sans intelligence de la Vie Divine ». Il nous porte, nous supporte, nous donne ce qui manque à la brebis pour ressembler à l’Agneau de Dieu : l’Amour Divin qui offre la Divine Miséricorde pour tous.

    Proximité : Jésus nous ramène à la bergerie, en nous portant sur son cœur, tout autant que sur son joug (Amour de réciprocité) vers la maison pour tous, dans la tendresse pour la brebis égarée, blessée, épuisée par une attitude animée « seulement » de la vie selon l’instinct animal, où l’individu se perd dans le chacun pour soi. Jésus rassemble sans jamais disperser : « mes brebis écouteront ma voix, et il y aura un seul troupeau et un seul pasteur ».

  • José 25 avril 2021 13:55

    Cher Père, je rends grâce à Dieu, Trois fois Saint, pour le berger que vous êtes à travers la publication de vos homélies, pour votre fidélité inconditionnelle. Loué sois-Tu, Seigneur pour tes saints prêtres qui servent Ton Eglise, tel que le P Gilbert Adam.

  • pierre 22 avril 2018 10:11

    Le cœur est vital et sensible. Sans cœur nous ne pouvons pas vivre. Blessé nous ne pouvons pas vivre en plénitude, et Jésus nous rejoint dans l’humanité blessée pour redonner la béatitude par Sa Passion-Ressurrection qui récapitule toute la vie humaine dans Sa Vie Divine.

    Faire de l’affirmation solennelle de Jesus-Christ, Fils de Dieu, notre déclaration de liberté intérieure, ouvre des perspectives vers l’amour l’infini :

    "Le Père m’aime : parce que je donne ma vie, pour la recevoir de nouveau. Nul ne peut me l’enlever : je la donne de moi-même.

    En fraternité avec Jésus qui se met à égalité dans l’humanité blessée par le pêché originel, nous trouvons une liberté de vie intérieure chaque jour, où ce qui est reçu de Lui peut Lui être redonné, car il demeure désormais la cause et la finalité de l’Amour Divin, pour nous ses brebis.

    J’ai le pouvoir de la donner, j’ai aussi le pouvoir de la recevoir de nouveau : voilà le commandement que j’ai reçu de mon Père.

    Liberté de choisir l’Amour-Vie-Joie reçu pour redonner l’Amour-Vie-Joie, dans une relation toujours disponible, sans qu’aucun obstacle (matériel) soit à la mesure de cette liberté de Vie (spirituelle)

    Une Vie d’Amour sans fin et sans faille, en toute liberté : Aimer vous les uns les autres comme je vous ai aimés.

    Jésus nous entraîne dans la logique de l’Amour Divin si nous restons dans le « troupeau mystique » où le berger et l’agneau se confondent dans un même amour : nous voyons alors Dieu tel qu’il est parmi son peuple.

    Jésus rassemble en Lui les caractéristiques de l’Humanité et de la Divinité : il donne sa Vie Divine aux hommes (Don qui engendre l’être) et il reçoit de la vie humaine, la Vie de Dieu. (Finalité de l’être : aimer et être aimé)

    Rendez grâce au Seigneur : Il est bon ! Éternel est son amour !

    Mieux vaut s’appuyer sur le Seigneur que de compter sur les puissants (qui par abus de pouvoir se coupent eux même, de la Vie de l’Agneau qui donne tout ) !

    En nul autre que lui, il n’y a de salut, car, sous le ciel, aucun autre nom n’est donné aux hommes, qui puisse nous sauver. (Jésus signifie = Dieu Sauve, Dieu avec nous, Christ = le Bénit, comblé de Grâce qui fait de nous son Bien)

    Nous serions vraiment bête de passer à côté d’un tel berger sans nous mettre à son école. Notre meilleure garantie contre toute pénurie et adversité c’est Lui : il sauve tous ceux qui lui font confiance : c’est sa gloire Divine.

  • Stanislas 21 avril 2018 21:21

    Merci, Seigneur, d’être notre Bon Berger et de nous guider à travers des situations extrêmes. Sans Toi, notre vie tombe en ruines. Merci de nous avoir donné un si bon berger en le Père Gilbert Adam. Accorde-lui toujours le secours nécessaire pour guider le peuple que Tu lui confies.

Revenir en haut