w)« Ne désespère pas espérance/ Ne pense pas être oubliée/ Ferme les yeux et fais confiance/ Il reviendra ton bien aimé !
/Je ne crains plus leurs échardes/ A travers la cité, j’irai/ Plus loin que les lieux désolés/ J’irai par-delà les déserts/ Les sables brulants des vipères/ Les sommets de solitude/ Les fourrés d’incertitude/ J’irai lâcher tous mes oiseaux/ Et balancer mes idéaux./
Les yeux fixés sur Jésus, la petite épouse avance comme Marie. Elle ne craint pas, parce que son Bien Aimé est dans la nuit ! Elle avance comme lui, elle avance semblable à lui. Il est parti dans des lieux désolés, c’est là qu’elle va le rencontrer. Il cherche la brebis perdue dans les déserts, là, il écarte les vipères. Il apprend à sa bien-aimée à tenir bon dans la solitude, dans les fourrés d’incertitude. C’est là que le réel s’impose, là, les idéaux ne tiennent plus, seule demeure la beauté de la réalité, de la Création de Dieu.
Mon Dieu au Nom si mystérieux, / Ma Nuée, ma Colonne de feu, / Guide-moi et rappelle-moi, / Dans la crainte, il n’est plus de peur, / L’Amour est l’unique lueur, / Mon Abri, mon Fort, mon Rocher,
/ En notre retraite escarpée, / Cache-moi et enfonce-moi, / Au plus intime de ton cœur, / L’Amour est l’unique douleur, / Mon Eau vive, incandescente, / Source pure et obéissante, / Lave moi et sanctifie-moi, / Tout imbibé de ta candeur, / L’Amour est l’unique saveur, / Amour, ma raison d’être et de vivre…/ Je suis malade de désir !/ Tout penchant a son élan. / Tout nuisible à son contraire. / Les venins se désintègrent par leurs antidotes. / Les vices se dissipent par leurs vertus contraires… / « L’amour ne se guérit que par l’amour". / Mon Dieu au Nom si mystérieux ; / Ma Nuée, ma Colonne de feu ; / « Tout imbibé de ta candeur ; / L’Amour est l’unique saveur ; / Amour, ma raison d’être et de vivre ;
L’Amour est l’unique lueur, Mon Abri, mon Fort, mon Rocher. Seul, l’Amour est Lumière ! Cette lumière est encore plus vulnérable que l’Amour même. En demeurant dans cet amour, se donne la certitude de la marche en vérité. En notre retraite escarpée, Cache-moi et enfonce-moi, Au plus intime de ton cœur, L’Amour est l’unique douleur, Mon Eau vive, incandescente, Source pure et obéissante, Lave moi et sanctifie-moi, Tout imbibé de ta candeur, L’Amour est l’unique saveur, Amour, ma raison d’être et de vivre… Je suis malade de désir ! C’est toujours avec Marie que ce chemin s’éclaire, c’est une retraite escarpée. Seul celui qui reste caché reconnaît ce chemin divin. Alors, au plus intime du cœur, l’amour devient douleur. C’est une source pure qui obéit à son origine. Là, dans le secret de la nuit, elle lave et sanctifie l’être le plus intime. Seulement avec Marie, la bien aimée épouse la candeur. Elle marche seule dans la nuit. Malade d’amour, du désir du Bien Aimé, elle trouve la sécurité de l’Epoux. C’est la seule qui demeure.

Esprit qui plane sur les eaux, / Couvre-moi de ta Sagesse, / Conduis-moi par-delà les flots, / Loin du mal, de la tristesse, Et si le doute freine l’élan, / Souffle encore plus fort ton amour, / Il est mon cœur, Il est mon chant, / À lui je m’offre pour toujours, /
Ce repas qu’on savoure, / Qu’il nous fasse eucharistie !/ Oui, Pain de la Vie, fortifie-moi, / Sanctifie-moi pour que je devienne comme Toi, / Hostie vivante au Sacrifice de l’amour. / Esprit qui plane sur les eaux, / Couvre-moi de ta Sagesse, / Conduis-moi par-delà les flots, / Loin du mal, de la tristesse, / Et si le doute freine l’élan, / Souffle encore plus fort ton Amour, / Il est mon cœur, Il est mon chant, / À Lui je m’offre pour toujours. /
L’origine de l’Amour nous remet toujours à l’origine. Avec Marie c’est un éternel renouveau, une régénération perpétuelle. Esprit qui plane sur les eaux, couvre-moi de ta Sagesse, conduis-moi par-delà les flots, loin du mal, de la tristesse. L’esprit Saint est le Maitre d’œuvre de la nouvelle Création. Il est la Sagesse de la bien-aimée attentive au moindre souffle. Au-delà des flots en furie, qui ne supportent pas que l’Amour puisse triompher encore. L’accusateur ne dort pas, il singe la veille de la bien-aimée pour l’engloutir dans les flots du doute et de l’accusation. C’est toujours une vielle chanson au gout amer qui sans cesse détruit l’œuvre d’Amour et mène au désespoir. Jésus son Epoux vient à son secours, l’épouse sera alors loin du mal, de la tristesse. Mais si le doute freine l’élan de la petite bien-aimée, le Souffle encore plus fort de l’Amour retentira. Il est devenu son cœur, Il est son chant, à Lui elle s’offre pour toujours.
Ô Source intarissable, /
D’où ruisselle toute lumière, / Écoule en moi la soif de ta vérité, / Car je ne peux croire sans croître en toi. / Tu es la Vie, / Et moi le grain tombé. / Tu es l’Amour, / Et je reçois ta beauté. / Tire-moi jusqu’au ciel de tes bras. / Ton nom est aimant, / Et ton regard, / Une brise légère au plein feu de midi ! / Mon cœur est une amphore brisée, / Mais de vos lèvres coule la Source intarissable, / Pure et claire de la divine lumière. / Je bénis Dieu de vous avoir créé… / Ô comme on a raison de vous aimer ! / O mon aimé, / Je suis tienne, / La possession, / Mais la terre me retient dans son écorce, / Quand bien même je mettrais toutes mes forces, / Avec mon désir et toutes mon attention, / Je ne peux m’élancer, / Et sans toi consentir, / Obéir, / Te ressembler, / Jusqu’à revenir à l’intime de toi par le don, / L’abandon à ton jardin clos par un sentier de ronce, / A ton souffle en moi par le oui de l’annonce, / A la connaissance par l’incompréhension à ton jour, / A la paix, / Par les nuits sans étoiles, / A la plénitude par le vide total, / Non, je ne peux vraiment rien sans ta présence ! / O mon tout, / Ma déraison, ma certitude, / Comment te rejoindre dans ma finitude, / Dans mon ambiguïté, mes défaillances ? / Fais-moi vivre de toi, / De ton corps, / De ta vie toute pénétrée, / Je serai ton petit lit, ton repos, / Ton délice, ta joie, ta beauté, / Ton parfum, ta cité de jaspe cristallin, / Ta liqueur d’amour plus suave que le vin, /
Je serai ta grâce librement déployée /