Des pharisiens s’approchèrent de lui pour le mettre à l’épreuve ; ils lui demandèrent : « Est-il permis à un homme de renvoyer sa femme pour n’importe quel motif ? »

Il répondit : « N’avez-vous pas lu ceci ? Dès le commencement, le Créateur les fit homme et femme, et dit : À cause de cela, l’homme quittera son père et sa mère, il s’attachera à sa femme, et tous deux deviendront une seule chair. Ainsi, ils ne sont plus deux, mais une seule chair. Donc, ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! » C’est en communion avec ce père de famille condamné à la mort que le Père Maximilien Kolbe s’offrit pour mourir à sa place, dans le bunker de la faim. L’Evangile qui nous est donné est actualisé par le Père Kolbe que nous fêtons aujourd’hui. Bien souvent, le mariage à l’église est considéré comme un dû, à la suite du baptême et de la tradition. Jésus nous redit que c’est une alliance avec Dieu irrévocable. Le Père Maximilien Kolbe né en Pologne, entra au séminaire des Franciscains Conventuels, il fut envoyé à Rome pour y poursuivre ses études ecclésiastiques. Encore étudiant, il fonda la MISSION DE L’IMMACULÉE en vue de sanctifier le monde entier avec l’aide de la Vierge Immaculée. Ordonné prêtre il revient en Pologne et il commence là son apostolat.
Les pharisiens lui répliquent : « Pourquoi donc Moïse a-t-il prescrit la remise d’un acte de divorce avant la répudiation ? » Jésus leur répond : « C’est en raison de la dureté de votre cœur que Moïse vous a permis de renvoyer vos femmes. Mais au commencement, il n’en était pas ainsi. Or je vous le dis : si quelqu’un renvoie sa femme – sauf en cas d’union illégitime – et qu’il en épouse une autre, il est adultère. » Ses disciples lui disent : « Si telle est la situation de l’homme par rapport à sa femme, mieux vaut ne pas se marier. » Il leur répondit : « Tous ne comprennent pas cette parole, mais seulement ceux à qui cela est donné. Au camp d’Auschwitz, le Père Maximilien Kolbe vécut parmi les privations et les persécutions, illuminant de foi, d’espérance et de charité ce lieu de mort et de haine. Jean-Paul II l’a déclaré ’ saint, ’ comme martyr, protecteur de ce siècle. Il l’a aussi donné en exemple à cause du témoignage héroïque de sérénité et d’amour qu’il a vécu aux heures les plus sombres d’une barbarie destructrice. ’ Seul l’amour est une force de création ’, disait saint Maximilien à ses compagnons de malheur, les invitant par là à faire face à la haine avec la force de l’amour.
Il y a des gens qui ne se marient pas car, de naissance, ils en sont incapables ; il y en a qui ne peuvent pas se marier car ils ont été mutilés par les hommes ; il y en a qui ont choisi de ne pas se marier à cause du royaume des Cieux. Celui qui peut comprendre, qu’il comprenne ! » Jésus a dit : ’ Il n’ y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime. Le Père Maximilien Kolbe a réalisé cette Parole de manière admirable. Jésus nous enseigne que, dans le plan divin, la masculinité et la féminité ont un sens important. Le plan de Dieu est d’une beauté admirable : « A cause de cela, ils ne sont plus deux, mais un seul. » Cette union fait allusion à la ressemblance de l’union de l’Amour de Dieu lui-même. « Ce que Dieu a uni, que l’homme ne le sépare pas ! »