En entendant parler Jésus, un des convives lui dit : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! »

Un jour de sabbat, Jésus est invité à un repas chez un chef des Pharisiens. Ils ont commencé à avoir des soupçons sur Jésus. Ils l’épient, et aujourd’hui ils l’observent. Jésus fait une recommandation aux convives de ne pas choisir les premières places. Se glorifier soi-même est inutile. Jésus s’adresse à son hôte sur le choix des invités. S’il invite les gens de son milieu, ils lui rendront la pareille, sa récompense sera dans la réciprocité. Si au contraire il invite des gens qui ne peuvent pas lui rendre son invitation comme des pauvres, des estropiés, des boiteux, des aveugles, des gens en marge de la "bonne société," heureux sera-t-il puisque ce sera Dieu qui le lui rendra lors de la résurrection des justes. Jésus vient nous délivrer par sa Parole, il nous propose un bonheur plus grand qui provoque la réflexion d’un homme : « Heureux celui qui participera au repas dans le royaume de Dieu ! » Jésus viens en aide à notre « humanité » enfermée dans son quotidien ! Il donne sa vie pour que nous vivions de Lui, par Lui, pour lui et que nous soyons sauvés. Mais l’humanité est dans la nuit, dans les ténèbres et l’ombre de ma mort, elle est prise dans les filets du menteur.
« Jésus lui dit : « Un homme donnait un grand dîner, et il avait invité beaucoup de monde. À l’heure du dîner, il envoya son serviteur dire aux invités : “Venez, tout est prêt.” Mais ils se mirent tous, unanimement, à s’excuser. Le premier lui dit : “J’ai acheté un champ, et je suis obligé d’aller le voir ; je t’en prie, excuse-moi.” Un autre dit : “J’ai acheté cinq paires de bœufs, et je pars les essayer ; je t’en prie, excuse-moi.” Un troisième dit : “Je viens de me marier, et c’est pourquoi je ne peux pas venir.” C’est "la résurrection des justes,’ qui amène un convive à déclarer : Heureux celui qui participera au repas dans le Royaume de Dieu. C’est une remarque qui amène la parabole de Jésus. “Maintenant,” comme “aujourd’hui,” est important. Le Royaume de Dieu est parmi nous, il est ici. Allons-nous refuser l’invitation, comme les premiers invités ? Le pauvre n’a pas seulement faim de pain, il a terriblement faim de dignité humaine. Nous avons besoin d’amour pour exister pour quelqu’un. Le monde est affamé non seulement de pain, mais d’amour, il a faim d’être désiré, d’être aimé. Les invités aux noces doivent accepter la confiance que Jésus leur fait, il nous a aimé jusqu’au bout et s’est abaissé jusqu’à se faire Pain de Vie ! Jésus, le Fils bien aimé du Père, le Verbe de Dieu « quittant » le rang qui l’égalait à Dieu a revêtu notre humanité pour nous rejoindre. Il s’est fait l’esclave de tous, Pain de Vie, prenant la dernière place pour nous fortifier de manière à pouvoir relever le dernier des humains.
« …Le maître dit alors au serviteur : “Va sur les routes et dans les sentiers, et fais entrer les gens de force, afin que ma maison soit remplie. Car, je vous le dis, aucun de ces hommes qui avaient été invités ne goûtera de mon dîner.” Jésus dit au bon larron : En vérité, je te le dis, aujourd’hui tu seras avec moi dans le Paradis. Devant le refus des premiers invités, le maître de la parabole, envoie un serviteur pour inviter des pauvres, des estropiés, des aveugles et des boiteux. Jésus avait déclaré à Zachée : Le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu. Ce sont les pauvres que Jésus aimait, qui étaient en marge de la société qui sont nvités au repas des noces. Il a tellement choisi la dernière place que jamais personne ne pourra la lui ravir ! Il a fait triompher la vie qui est en lui-même pour nous la communiquer de façon à ce que nous puissions nous la donner les uns aux autres. Jésus est notre relèvement : ’Venez, maintenant le repas est prêt.’ Le Saint-Esprit est à l’œuvre, nous demandons la grâce de nous mettre à l’école de Jésus obéissant, humilié, rejeté pour que nous puissions être remis debout, ressuscités avec lui.