"Un autre jour de sabbat, Jésus était entré dans la synagogue et enseignait. Il y avait là un homme dont la main droite était desséchée."

Les scribes et les pharisiens observaient Jésus pour voir s’il ferait une guérison le jour du sabbat ; ils auraient ainsi un motif pour l’accuser. Mais lui connaissait leurs raisonnements, et il dit à l’homme qui avait la main desséchée : « Lève-toi, et tiens-toi debout, là au milieu. » L’homme se dressa et se tint debout. Durant son ministère sur la terre Jésus travaille inlassablement en accomplissant des œuvres puissantes pour délivrer l’homme de la maladie, de la souffrance et de la mort. Le sabbat que le premier Testament avait proposé comme un jour de libération, ne devait pas être observé pour la forme, sinon il était vidé de sa signification authentique. Jésus le réaffirme dans sa valeur originelle : « le sabbat a été fait pour l’homme et non l’homme pour le sabbat. » Il y a dans l’assistance un homme à la main paralysée, Jésus est saisi de compassion pour lui. Sa compassion pour cet homme dérange les scribes et les pharisiens qui ne supportent pas que Jésus fasse des œuvres de guérison le jour du Sabbat. Jésus sait qu’ils vont le condamner s’il fait cette guérison le jour du Sabbat ! Nous demandons la grâce de connaître Jésus, connaître la douceur de son amitié, les sentiments de son cœur et le combat pour la vie dans lequel nous sommes engagés avec lui.
"Jésus leur dit : « Je vous le demande : Est-il permis, le jour du sabbat, de faire le bien ou de faire le mal ? de sauver une vie ou de la perdre. » Alors, promenant son regard sur eux tous, il dit à l’homme : « Étends la main. » Il le fit, et sa main redevint normale. Jésus a la détermination de nous sauver, de nous plonger dans son grand amour. Il veut sauver l’humanité de la misère dans laquelle elle se trouve. Jésus dit : « Est-il permis de faire le bien ? Oui répond cet homme dans son intérieur et il étend sa main « et sa main redevient normale. » Jésus et le Peuple exultent de joie devant la guérison, mais les Pharisiens sont furieux devant la liberté de Jésus. Par les guérisons accomplies en ce jour de repos, Jésus veut démontrer que le sabbat est à lui, car il est vraiment le Fils de Dieu et que c’est le jour où l’on doit se consacrer à Dieu et aux autres. Nous vivons, nous aussi, dans des difficultés de toutes sorte, nous avons du mal quand nous sommes avec ces difficultés d’ordre psychologique, d’ordre affectif, d’ordre matériel, que faisons-nous de ces difficultés ? Est-ce que notre vie est toute orientée vers Jésus Sauveur quand nous nous trouvons dans des situations difficiles ! Jésus nous enseigne combien l’amour de Dieu est répandu dans notre humanité souffrante. Il a épousé cette humanité, il libère le cœur de l’homme en prenant sur Lui sa misère.
« Quant à eux, ils furent remplis de fureur et ils discutaient entre eux sur ce qu’ils feraient à Jésus. » La douceur de Dieu et son humilité nous font découvrir l’ardeur de Jésus pour nous sauver. Jésus va livrer sa vie pour nous. Nous demandons la grâce de l’amour du Christ pour son peuple. Que nous ayons cet amour les uns pour les autres, de manière à ce que notre vie s’épuise à servir sans cesse nos frères. La grâce de Jésus nous remet devant notre appel. Nous libérer du mal, pratiquer la fraternité et le partage, confère à notre vie sa signification la plus noble. C’est ainsi que Jésus permet à l’humanité de s’acheminer vers le Sabbat éternel, vers le repos qui devient la fête à laquelle l’humanité aspire intérieurement. C’est précisément dans la mesure où Jésus oriente l’humanité à faire l’expérience du sabbat de Dieu et de la vie conviviale, qu’il inaugure sur la terre la nouvelle création. Tous les liens tissés entre nous, toutes les souffrances offertes, sont pour la plus grande gloire de Dieu et le salut de nos frères. Tout ce qui nous est donné à vivre est pour le Corps du Christ qui est l’Église. Nous demandons à notre Père la grâce de connaître Jésus de manière plus profonde encore !