"Tandis que Jésus leur parlait ainsi, voilà qu’un notable s’approcha. »

Il se prosternait devant lui en disant : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Jésus se leva et le suivit, ainsi que ses disciples. La douleur de ce chef de synagogue est immense ! Son espérance est dans la guérison de sa petite fille qui est morte à l’instant. Il court vers Jésus qui la relèvera. La douleur des épreuves personnelles et communautaires est évoquée à Jésus : « Ma fille est morte à l’instant ; mais viens lui imposer la main, et elle vivra. » Ce chef de synagogue va découvrir que Dieu l’enveloppe de sa tendresse ! La Parole nous invite à admirer les merveilleuses manifestations de foi qui émeuvent le cœur de Jésus et provoque son action immédiate. Il nous l’a dit, une foi ferme “oblige” Dieu à agir. Jésus n’aime pas que nous le tentions par notre manque de foi. En traversant les épreuves de la foi nous augmentons notre confiance en Dieu. Dieu attend de nous que tenions bon dans l’épreuve. Zacharie demanda une preuve à l’archange Gabriel : « Zacharie dit à l’ange : ‘A quoi connaîtrai-je cela ?’ » L’archange ne recula pas : « Moi je suis Gabriel, qui me tiens devant Dieu, et voici que tu vas être réduit au silence et sans pouvoir parler jusqu’au jour où ces choses arriveront, parce que tu n’as pas cru à mes paroles, lesquelles s’accompliront en leur temps. » Et c’est ce qu’il advint.
"Et voici qu’une femme souffrant d’hémorragies depuis douze ans s’approcha par-derrière et toucha la frange de son vêtement. Car elle se disait en elle-même : « Si je parviens seulement à toucher son vêtement, je serai sauvée. » Jésus se retourna et, la voyant, lui dit : « Confiance, ma fille ! Ta foi t’a sauvée. » Et, à l’heure même, la femme fut sauvée. Cette femme qui souffre de perte de sang est allée voir tous les médecins, elle a dépensé tous ses biens sans aucun résultat ! De plus, sa situation de femme souffrant d’hémorragies la rend impure. Dans son désarroi, il ne lui reste plus que Jésus en qui elle a mis toute son espérance. Elle a une telle foi en lui ! Elle se dit : « Si j’arrive à toucher son manteau, je serai guérie ! Jésus comprend la douleur de cette femme, il répond sans tarder à celle qui lui fait confiance : »Prends courage à présent, femme. Sois donc désormais en bonne santé." Dieu se laisse saisir de bon gré par notre foi. Beaucoup ont touché la frange du vêtement de Jésus, mais sans obtenir la guérison, parce qu’ils n’avaient pas assez de foi. Jésus nous demande de le toucher avec beaucoup de foi pour recevoir la santé.
"Jésus, arrivé à la maison du notable, vit les joueurs de flûte et la foule qui s’agitait bruyamment. Il dit alors : « Retirez-vous. La jeune fille n’est pas morte : elle dort. » Mais on se moquait de lui. Quand la foule fut mise dehors, il entra, lui saisit la main, et la jeune fille se leva. » Et la nouvelle se répandit dans toute la région. Il nous faut souvent passer par l’épreuve de la souffrance pour obtenir une grande espérance. L’épreuve que nous traversons, les doutes que nous éprouvons font partie des épreuves de notre vie. Nous demandons à Dieu une espérance invincible, un amour sans cesse renouvelé. Jésus “se lie” à nous par notre foi. Il ne peut rien refuser à ceux qui lui manifeste leurs demandes avec simplicité. C’est ensemble que nous pouvons porter du fruit. C’est ensemble, en communauté, que nous pouvons relever le grand défi de l’espérance. Nous rencontrons encore Jésus dans l’Eucharistie, nous recevons son Corps et son Sang pour être guéris, pour être transformés par lui. Nous bâtissons des communautés de foi pour travailler par l’Esprit Saint à l’œuvre de Dieu.