En ces temps-là, après une terrible détresse, le soleil s’obscurcira et la lune perdra son éclat.

Les étoiles tomberont du ciel, et les puissances célestes seront ébranlées. Alors on verra le Fils de l’homme venir sur les nuées avec grande puissance et grande gloire. Il enverra les anges pour rassembler les élus des quatre coins du monde, de l’extrémité de la terre à l’extrémité du ciel. Jésus nous dit sa venue en gloire qui marquera la fin de l’histoire. Cette fin, il nous faut l’attendre, l’espérer et la préparer : « J’attends la résurrection des morts et la vie du monde à venir. » Jésus se contente d’évoquer les images traditionnelles des prophètes, spécialement Daniel, qu’il cite très souvent. Quand un orage éclate au cœur de la nuit, tout devient lumineux comme en plein jour. C’est une image qui évoque la fin des temps ! Nous voulons demeurer éveillés, prier en tout temps pour correspondre à la beauté de l’amour de Dieu. Demeurer dans l’amour est la seule et unique préparation. Quel amour l’Esprit Saint fait germer dans le cœur de Marie à l’Annonciation ! La Parole vivante faite chair pour nous s’est fait tendresse de Dieu pour le monde. L’attente de l’Eglise aujourd’hui est à l’image de Marie, elle se réalise dans le monde. C’est une attente toute amoureuse, car Dieu est amour !
Que la comparaison du figuier vous instruise : Dès que ses branches deviennent tendres et que sortent les feuilles, vous savez que l’été est proche. De même, vous aussi, lorsque vous verrez arriver cela, sachez que le Fils de l’homme est proche, à votre porte. Jésus parle du figuier, de ses branches qui deviennent tendres, c’est l’humanité qui s’ouvre à l’amour. Jésus porte ce que toutes les générations ont connu, les guerres, les tremblements de terre, les faux messies et les persécutions. Le temps que nous vivons est celui où l’Évangile est proclamé à toutes les nations. L’Esprit Saint assure la défense des disciples de Jésus. La fin du monde sera l’irruption du monde nouveau. La manifestation de la gloire du Christ, et l’immense rassemblement de tous les amis de Jésus de tous les pays et de tous les temps. Jésus, que Marie a porté dans la tendresse de son amour maternel, vient chaque jour attendrir notre cœur. Mais nous savons le combat pour demeurer dans l’amour. Sur ce chemin de transformation personnelle, le cœur de l’homme est conduit à se faire « tendre, » à savoir s’ouvrir sans cesse à la présence divine.
"Amen, je vous le dis : cette génération ne passera pas avant que tout cela n’arrive. Le ciel et la terre passeront, mes paroles ne passeront pas. Quant au jour et à l’heure, nul ne les connaît, pas même les anges dans le ciel, pas même le Fils, mais seulement le Père. Jésus nous a sauvés une fois pour toutes, il s’est assis pour toujours à la droite de Dieu. C’est dans la douleur de la femme qui enfante que nous nous préparons à la victoire de Dieu. Nous restons éveillés dans la foi et dans l’amour fraternel serrant dans le creux de notre main la perle du Royaume, c’est-à-dire la promesse que Jésus nous a faite. Nous contemplons Jésus qui est « passé » dans ce monde par Marie comme un Époux. L’Apocalypse dira que la femme crie dans les douleurs d’un l’enfantement qui dure encore pour le corps de douleurs qui est le nôtre. C’est un grand combat pour la Vie, le combat pour l’amour. « Mon cœur exulte, mon âme est en fête, ma chair elle-même repose en confiance ; tu ne peux m’abandonner à la mort, tu ne peux laisser ton ami voir la corruption. Mon Dieu, j’ai fait de toi mon refuge. Tu m’apprends le chemin de la vie. »