Nous demandons la grâce, que dans l’amour de Dieu, les hommes se reconnaissent comme des frères.

Dans cette semaine mondiale de prière, un chemin d’unité nous est proposé. Un itinéraire de conversion nous est donné. En effet, si chacun de nous est parfaitement uni à Dieu, l’unité sera par le fait même réalisée. Chacun de nous porte une part d’infidélité qui se répercute dans les Églises. Les Églises elles-mêmes doivent progresser dans la sainteté pour devenir comme Dieu veut, saintes, sans aucune division. Le plus difficile à réaliser pour nous est la cohérence entre notre amour de Dieu et l’amour que nous avons les uns des autres. Nous sommes obligés de nous rendre compte que nous sommes en marche vers l’unité de notre vie avec notre Dieu, en marche vers l’unité les uns avec les autres et par le fait même en marche vers l’unité des chrétiens.
« Dieu a tant aimé le monde qu’il a donné son Fils unique ». La mesure de l’Amour, c’est Jésus. Le Père n’a pas hésité à ce que Jésus, son Fils, soit envoyé dans un monde de ténèbres, dans un monde de pécheurs. Nous était perdus. Jésus, pour nous éclairer, fait tout ce que fait le Père. Il a tant aimé le monde, qu’il a donné sa vie. Vouloir l’unité des chrétiens, c’est examiner à nouveau notre relation avec Dieu, la cohérence de notre foi. L’apôtre Paul reprendra d’une manière forte l’Amour de Dieu pour nous : "Si Dieu est avec nous, qui sera contre nous ?" C’est cette assurance étonnante que Dieu se positionne pour nous, avec nous. Il nous faut prendre la mesure de l’Amour infini de Dieu : « Dieu est Amour. »
La parole de Dieu a un impact très fort quand elle nous manifeste les « Actes » de l’Église primitive. Tout cela peut encore se passer chez nous quand nous sommes saisis d’amour pour Dieu, quand nous sommes véritablement pris d’amour pour nos frères. Quand vraiment nous aimons, est-ce que nous regardons à ce que nous donnons ? Est-ce que nous regardons à la manière dont nous donnons ? Si vraiment nous sommes dans un état d’amour vrai, nous sommes prêts à tout donner. Ceux qui avaient adhéré à la foi, ceux qui avaient compris de quel amour ils étaient aimés n’avaient qu’un seul cœur et une seule âme. Joseph, surnommé Barnabé avait un champ, il alla le vendre et amène le prix aux pieds des apôtres. Alors, personne ne manque de rien et tout le monde a ce qu’il lui faut.