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Mercredi après l’Épiphanie

Le mercredi 8 janvier 2020

Il est stupéfiant cet Évangile où Jésus marche sur les eaux.

D’abord parce les disciples voient de leur yeux une réalité insoutenable pour un être humain.

Le théorème d’Archimède (mort en 212 av JC) qui permet d’équilibrer la pesanteur d’un corps par le volume d’eau déplacé, est dépassé par la légèreté de la condition Divine et le privilège du Fils de Dieu sur cette expérience sans équivalent. (À Dieu rien n’est impossible)

Et pourtant la distance entre les disciples qui luttent contre le vent et Jésus, qui était resté en prière sur la montagne après la multiplication des pains, est réduite par Jésus qui les rejoints pour les rassurer.

Ramer contre le vent est épuisant et troublant : la barque avance avec les rames et pourtant elle recule avec l’eau poussée par le vent.

Les disciples sont à la peine, face aux forces de la nature qui éprouvent la cohésion et l’endurance de l’équipage, et voila que leur vision des choses est troublée, au point de voir un fantôme là où il n’y en a pas.

La peur des disciples est telle que les cris ne changent rien à la réalité et renforcent la panique collective. C’est la « justement » que Jésus intervient « à juste titre » en les appelant en 3 fois, à revenir au bon sens « tout simplement » :

1 - « confiance ! »(je suis l’envoyé du Père - Notre Père qui es aux cieux)

2 - « c’est moi ! » (Jésus, le Fils de Dieu, je délivre le pauvre qui appelle et le malheureux sans recours)

3 - « n’ayez pas peur » (l’Esprit Saint chasse la peur : Dieu est Amour)

La barque des disciples, qui préfigure l’église, n’est pas laissée seule à la merci de la tempête, mais elle est rejointe par Jésus qui (re) prend place à bord au moment où la paix revient à l’extérieur.

Là encore les disciples sont en eux-mêmes, au comble de la stupéfaction : il découvre que leur cœur endurcit n’avait rien compris au sujet des pains.

Notre lecture-écoute et notre compréhension-appropriation de l’évangile sont comme celle des disciples « toujours en retard pour comprendre ce que Jésus annonce et réalise »en même temps".

Nous sommes lents à croire et rapides à préjuger, parce que nous redoutons de périr d’une manière ou d’une autre.

Nous avons alors à nous laisser rejoindre par Jésus-Christ Sauveur des Hommes, qui a manifesté sa bienveillance pour tous.

Jésus nous offre la plénitude de sa vie Divine pour combler toutes nos faiblesses humaines, pour apaiser toutes nos faims et toutes nos soifs d’amour, et pour chasser nos peurs par une confiance en Lui sans limite.

L’Esprit Saint nous redit comme aux disciples « Jésus est Seigneur » c’est bien Lui qui vient nous sauver.

Les Dons (surabondants) de l’Esprit Saint ne peuvent nous combler que si nous reconnaissons « le vide d’amour qui nous taraude ».

Finalement le principe d’Archimède reste une bonne analogie pour comprendre comment nous nous laissons remplir par des peurs plutôt que "(re) gonfler à plein par l’Esprit Saint qui redit la confiance en Jésus quoiqu’il arrive.

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