En réponse au message :
Samedi de la 16e semaine, année impaire
Le bon grain et l’ivraie se ressemblent tant qu’ils sont en herbe.
Voir image sur le site http://www.carmelsaintjoseph.com/sermons/matthieu-1324-30/
D’evidence la semence une fois tombée en terre n’est plus visible, il faut attendre la croissance de la plante pour observer la graine qu’elle porte et qui la différencie de manière originale.
Découverte du jour, l’ivraie se compose d’un épi de forme irrégulière, en torsade, où les graines sont alternativement d’un côté ou de l’autre quand le blé présente ses grains bien rangés [ en epi] de chaque côté.
Quand nos différences, nos capacités et nos aptitudes de porter de la graine de vie apparaissent différemment que ce que nous en attendons qu’en faisons nous ? Des préjugés ou des espérances ? Des déceptions envahissantes ou des reconnaissances pour l’œuvre qui nous échappe ?
De l’ivraie enivrante impropre à la consommation humaine (zizanie empoisonnante ) ou du blé à partager ( fraternité nourrissante ) ?
Jésus nous demande de ne pas trancher trop vite, avec la patience des anges qui travaillent pour la gloire de Dieu, et le salut du monde.
il suffit d’une bonne terre pour qu’en changeant de culture, la mauvaise graine se révèle utile à la croissance du royaume : Dieu seul connaît les évolutions du début à la fin.
L’Esprit Saint nous est donné, pour que la Grâce qui vient de Jesus soit reçue en nos cœurs, …autant de fois que nécessaire.