En réponse au message :
Mercredi de la 34e semaine, année paire
Témoignage : ce fruit de l’Esprit Saint que la Parole de Jésus-Christ cultive en moi, qui reste faible dans l’adversité comme Simon-Pierre avant la rencontre-découverte de la Miséricorde Divine du Ressuscité
Se rallier à Jésus-Christ, Fils de Dieu, Roi des Roi, Agneau de Dieu payant de sa vie les fautes de tous, Premier né de l’humanité qui est Ressuscité d’entre les morts, Bon berger sans reproche, Exalté dans l’ascension d’un règne qui n’a plus de limite de temps et d’espace … a pour conséquence une liberté dans l’Esprit Saint, don de Dieu et de l’Amour de Jésus en nous, qui vient contre dire tous les pouvoirs humains.
Cette liberté fondamentale dans le Christianisme est mise à rude épreuve dans l’humanisme contemporain, par l’instinct de survie qui s’oppose au don de soi, en l’absence d’une certitude qui fait vivre « au delà de notre vie personnelle ».
La certitude qui renaît sans cesse par le fait d’être aimé par un être vivant qui n’est plus sous la menace de la mort corporelle qui nous hante, nous délivre de notre angoisse existentielle.
La certitude qui renaît sans cesse par le fait que notre corps et toute notre vie sont (bien) comprises dans la Vie de Jésus-Christ, en devenant corps du Christ, nous délivre du souci de nous même.
La certitude qui renaît sans cesse par le fait d’être infiniment aimé par Lui, avec Lui et en Lui, en faisant mémoire de Sa Passion, de Sa Miséricorde et de Ses Paroles Divines, nous donne la Paix intérieure que nul autre que Jésus ne peut donner et entretenir.
Cette persévérance dans la prière liturgique et ecclésiologique , nous extrait peu à peu des limites et des blessures de notre amour propre, pour demeurer bien heureux, malgré tout, dans l’Esprit de Dieu.
Avec ses disciples, Jésus s’est embarqué dans notre histoire, pour faire des chrétiens parmi les rescapés du naufrage d’une société consumériste et relativiste ( après moi le déluge, peu m’importe l’avenir commun en l’absence de valeur qui demeure)
Nous sommes bienheureux dans cet état d’esprit : sauvé ainsi de toutes considérations qui ne serait pas celle d’un Amour Eternel !