Vendredi de la 12e semaine, année paire

« Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. »
Jeudi 25 juin 2020

2 R. 25, 1-12 Ps. 136 Mt. 8, 1-4

  • Le vendredi 26 juin 2020 iCal
    semaine 12 : Vendredi de la 12e semaine, année paire

"Lorsque Jésus descendit de la montagne, des foules nombreuses le suivirent.

Jésus quitte la montagne, il redescend vers la plaine. Sa Parole travaille chacun, « et voici qu’un lépreux s’approcha. » Cette parole qui retentit nous touche. Dans l’échange entre Jésus et le lépreux, la réconciliation avec Dieu se poursuit. La parole se répandra concrètement devant tous. Le cri de détresse de cet homme est celui de l’humanité malade ! Nous aimons prier Jésus avec cette foi confiante pour toute l’humanité. La parole de Dieu est d’une telle activité ! Devant notre misère et la misère dont nous sommes témoin, nous crions vers Jésus et il nous écoute. Jésus étend la main au risque de devenir lépreux lui-même. Il le deviendra sur la croix pour nous guérir tous. Le toucher de Jésus sauve le monde, mais Jésus deviendra le lépreux sur la croix. Il vient nous libérer de toutes nos détresses et de toutes nos souffrances.

"Et voici qu’un lépreux s’approcha, se prosterna devant lui et dit : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus étendit la main, le toucha et lui dit : « Je le veux, sois purifié. » Et aussitôt il fut purifié de sa lèpre. Ce lépreux est rempli de douleur et conscient de son infirmité, il accourt vers Jésus en lui demandant : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Nous qui voyons Jésus si proche, nous pouvons formuler la même demande que le lépreux : « Seigneur, si tu le veux, tu peux me purifier. » Jésus continue de passer près de nous, jour après jour, il attend de nous la même demande. Nous avons besoin d’être défait du passé, des plaies qui infectent notre corps et notre cœur. Nous contemplons ce lépreux qui s’approche de Jésus. Cette lèpre est le signe du péché de l’humanité qui divise et sépare les hommes. C’est le non respect de Dieu et le non respect des hommes qui est ainsi manifesté dans ce signe. Mystérieusement, l’évangile manifeste que les deux vont de pair. Dès que nous ne respectons plus Dieu, nous nous moquons des hommes. Jésus vient au secours de l’humanité qu’il vient toucher de sa main.

"Jésus lui dit : « Attention, ne dis rien à personne, mais va te montrer au prêtre. Et donne l’offrande que Moïse a prescrite : ce sera pour les gens un témoignage. » Comme il nous faut raviver notre foi et crier vers Jésus qui est l’action de Dieu qui nous sauve. Aujourd’hui encore nous célébrons ce salut de Jésus dans l’Eucharistie. Ainsi sera touchée la lèpre de ce monde de violence que nous côtoyons chaque jour. Nous avons la joie de célébrer l’Eucharistie pour tous ceux qui en sont privés et qui crient dans la solitude, dans les prisons et les hôpitaux. Le Corps et le Sang de Jésus vient encore toucher l’humanité et la guérir, il vient encore vivifier notre cœur. C’est sa vie qui triomphe avec son amour infini. Dans la violence du monde, nous prenons la mesure du salut de Jésus-Christ. En célébrant le mémorial du Jeudi-Saint, le Vendredi-Saint est rendu visible, et la victoire de l’amour éclatera le jour de Pâques. Jésus est la Parole de Dieu, la main tendue, le geste qui nous sauve par sa passion et sa résurrection.

Nous demandons la grâce d’entendre encore cette Parole : « Je le veux, sois purifié ! ».

Vos témoignages

  • Claire 26 juin 2020 11:30

    Jésus étend la main au risque de devenir lépreux lui-même.

    Pour tous ceux qui risquent leur peau pour sauver les autres, moralement, spirituellement, physiquement, béni-sois-Tu Seigneur

    Père Gilbert, un très grand merci.

  • pierre 26 juin 2020 05:51

    Les tourments du Corps et de l’Ame ne sont pas des chimères.

    La Passion, l’Amour de Miséricorde et l’Action Caritative de Jésus pour nous en délivrer constamment n’est pas non plus un mirage.

    Le témoignage de notre purification intérieure que confirme le pretre et l’offrande de reconnaissance que nous ajoutons, sont des témoignages que le Christ nous demande, pour annoncer qu’il est présent et agis en nous « pour les gens qui en ont besoin ».

    Et nous avons besoin de constater des guérisons pour admettre que le mal est combattu et vaincu, autant pour nous même que pour les autres.

    La loi d’Amour énoncée par Jésus est vécue par Lui. Avec Lui nous sommes délivrés, rendus libres et purifiés des maladies tant intérieures qu’extérieures.

    Nous pouvons alors contribuer à sauver les autres du Mal, afin que le Règne de Dieu soit établi parmi nous (personnellement et collectivement) comme ce Règne est établi de toute éternité en Jésus.

    Ce qui est en cause c’est notre relation à Jésus Christ : dès que notre vie se coupe ou est coupée de la sève (ou de l’appui du roc) fondamentale, nous ne pouvons être délivré du mal qui ronge et défigure notre humanité.

    Être conscient de nos dérives nous permet d’éviter le pire, mais pas d’éviter la confrontation avec le mal qui revient sans cesse dégrader notre vie humaine et celle des autres.

    Notre part de lutte contre « la mauvaise vie », pour nous et pour les autres, consiste à rechercher l’aide de l’Esprit Saint, pour entretenir les fruits de la Foi, de la Charité, de l’Espérance, parmi nos relations humaine, tel que Jésus les ressources « sans défaut » constamment.

    « Tout arbre qui (pourrit et) ne donne pas de beaux fruits est coupé et jeté au feu. ».

    Cette purification s’impose pour ne pas tomber du mauvais côté de la vie, empoisonné par des fruits mauvais.

    Ceux de l’arbre qui engendre la tentation du mal, parce que le tentateur se trouve caché dedans, comme le vers dans le fruit et qui pourri « notre vie et celle des autres ».

    Le feu de l’Esprit Saint que Jésus est venu allumer sur la terre requiert constamment notre consentement à l’amour intense et victorieux de Jésus pour nous même et les autres : il nous purifie d’une vie humaine « imparfaite, malade et sans avenir »qui ne serait pas totalement purifiée par la sienne.

    Son Amour pour tous et pour chacun ne fait alors aucun doute et notre témoignage rend Grâce à cet Amour irréprochable que nous devons ( et dont nous sommes rendu capable) admirer et aimer plus que nos vies et manières de vivre « imparfaites ».

  • Denise Brouillette 30 juin 2017 13:45

    Je vous salue père Gilbert, Ce lépreux sans nom est chacun de nous emmuré que nous sommes par la souffrance corporelle autant que spirituelle.Nous vivons en périphérie des gens bien portant Et si j’osais ? Une demande …« Seigneur si tu veux tu peux me purifier. »Comme une prière de confiance et d’abandon adressée à Celui qui peut tout. Le genre de prière qui plaît à Dieu. Et il reçoit le fruit tant désiré :« Je le veux ,sois purifié » Jésus matérialise la volonté de Son Père qui concorde à celle du blessé/guéri. Quel témoignage pour nous ! Confions nous avec ferveur, humilité et confiance, c’est le chemin vers l’Amour.Les récits de guérison manifestent la gloire du Dieu Vivant, la Vie passait par là ce jour-là. Et ce jour, c’est aujourd’hui !

  • pierre 30 juin 2017 12:16

    Jésus-Christ est l’homme-Dieu, Celui qui est amour-Pur. Cette singularité bouleverse nos relations humaines pour les restituer dans la vérité de la Vie Divine.

    Notre âme, notre cœur, notre corps, notre façon d’agir, de penser et d’aimer qui sont blessées attirent la compassion du Sauveur, chaque fois que nous nous dirigeons vers Lui. Et Lui après nous avoir renouvelé par le don de Sa vie, nous envoi vers « ce semblable » que nous étions avant de le rencontrer, pour que de proche en prochain « à aimer comme Lui », Sa Vie Divine renouvelle l’humanité dans Son Amour.

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