Vendredi de la 2e semaine de Pâques

« Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? »
Vendredi 2 mai 2025 — Dernier ajout jeudi 20 avril 2023

Ac. 5, 34-42 Ps. 26 Jn. 6, 1-15

  • Le vendredi 2 mai 2025 iCal
    2e semaine de Pâques : Vendredi de la 2e semaine de Pâques

« Après cela, Jésus passa de l’autre côté de la mer de Galilée, le lac de Tibériade. Une grande foule le suivait, parce qu’elle avait vu les signes qu’il accomplissait sur les malades. Jésus gravit la montagne, et là, il était assis avec ses disciples.

Or, la Pâque, la fête des Juifs, était proche. Jésus leva les yeux et vit qu’une foule nombreuse venait à lui. Il dit à Philippe : « Où pourrions-nous acheter du pain pour qu’ils aient à manger ? » Jésus a pitié de ses brebis, il les conduit sur de verts pâturages, il les rassasie, et il va chercher celle qui est perdue. Le discours sur le Pain de vie prend ses racines dans le miracle de la multiplication des pains : À partir de cinq pains et de deux poissons, Jésus nourrit une foule nombreuse. Ce signe que Jésus accomplit nous montre qu’il a un pouvoir sur la nature. Cette transformation se fait par la puissance de l’Amour de Dieu qui opère aujourd’hui dans la multiplication des pains. Le chemin de la vie divine est ouvert, c’est la vie du Père qui est donnée et nous comprenons mieux la Parole de Jésus. Nous entrons dans son mystère pour prendre corps en lui, comme l’enfant bien aimé du Père. Jésus qui a rejoint son Père dans le royaume est encore plus proche de nous, il est plus intime à nous-mêmes que nous ne le sommes. Il nous fait exister en lui, par lui et pour Lui.

"Il disait cela pour le mettre à l’épreuve, car il savait bien, lui, ce qu’il allait faire. Philippe lui répondit : « Le salaire de deux cents journées ne suffirait pas pour que chacun reçoive un peu de pain. » Un de ses disciples, André, le frère de Simon-Pierre, lui dit : « Il y a là un jeune garçon qui a cinq pains d’orge et deux poissons, mais qu’est-ce que cela pour tant de monde ! » Jésus dit : « Faites asseoir les gens. » Il y avait beaucoup d’herbe à cet endroit. Ils s’assirent donc, au nombre d’environ cinq mille hommes. La foule pouvait survivre à une nuit de jeûne, mais la faim est le signe d’une nécessité plus haute. La faim, comme la soif, renvoient à des nécessités naturelles : manger, boire, sans quoi nous mourrons. Mais elles renvoient aussi à des nécessités vitales d’ordre spirituel, elles révèlent le sens de notre existence humaine devant Dieu. Jésus comble de biens les affamés, la multiplication des pains est signe d’une réalité plus haute : Jésus vient apporter une autre nourriture. Il est celui qui vient combler la faim existentielle de l’être humain ; celui qui vient désaltérer sa soif d’aimer et d’être aimé. La perspective de la communion fraternelle s’annonce, la lumière du don et du partage est donnée. Après la multiplication des pains, Jésus reprochera à la foule de ne pas avoir compris le sens du miracle : « En vérité, en vérité je vous le dis, vous me cherchez non pas parce que vous avez vu des signes, mais parce que vous avez mangé du pain et avez été rassasiés. » Dans le discours sur le pain de vie qui suit la multiplication des pains, Jésus dira : « Je suis le pain de la vie. Qui vient à moi n’aura jamais faim, qui croit en moi n’aura jamais soif. »

"Alors Jésus prit les pains et, après avoir rendu grâce, il les distribua aux convives ; il leur donna aussi du poisson, autant qu’ils en voulaient. Quand ils eurent mangé à leur faim, il dit à ses disciples : « Rassemblez les morceaux en surplus, pour que rien ne se perde. » Ils les rassemblèrent, et ils remplirent douze paniers avec les morceaux des cinq pains d’orge, restés en surplus pour ceux qui prenaient cette nourriture. À la vue du signe que Jésus avait accompli, les gens disaient : « C’est vraiment lui le Prophète annoncé, celui qui vient dans le monde. » Mais Jésus savait qu’ils allaient venir l’enlever pour faire de lui leur roi ; alors de nouveau il se retira dans la montagne, lui seul. A partir du don des cinq pains et des deux poissons de l’enfant, nous percevons la nourriture qui va nourrir la foule pour la transformer en action de grâce. A partir de cette nourriture pour la vie terrestre, Jésus nous entraine à sa vie divine, il demeure avec nous pour toujours. Il nous rassemble tous ensemble pour former un Peuple nouveau que l’Esprit Saint anime. Les miracles proclament le Royaume de Dieu qui vient, ils accompagnent la Parole, l’éclairent et la confirment. Nous recevons dans ce signe l’amitié de Jésus pour nous, une promesse. Nous découvrons un chemin à parcourir ensemble au cours duquel l’amitié s’épanouira, s’approfondira, il montre une direction, un sens à notre vie. La vie que Jésus nous donne, c’est la vie éternelle, la guérison qu’il nous procure, c’est le salut éternel, et le Pain dont il nous nourrit, c’est lui-même.

Nous demandons la grâce d’être ressuscites avec Jésus.

Vos témoignages

  • 21 avril 2023 07:52

    Les 3 lectures du jour, rassemblent… :

    1) le passage des apôtres devant le grand conseil en opposition à l’annonce de la Ressurection de Jesus…

    2) le psaume 26 qui demande à demeurer avec Dieu pour toujours, confiance qui résiste à tout…

    3) l’évangile de la multiplication des pains, partage étonnant qui donne vie en surabondance quand c’est Jesus qui officie…

    Il nous faut bien 3 lectures, 3 relectures et 3 méditations pour approfondir le lien dans l’Esprit Saint de Jésus-Christ qui donne « corps et esprit à ces textes » …

  • pierre 16 avril 2021 07:08

    Jésus donne la nourriture du corps que la foule attend en se rassemblant près de celui qui guérit les corps et les réunit en Son Corps, car il fait corps avec nous.

    Jésus donne la nourriture de l’intelligence de la Parole que les disciples attendent en suivant le Bon Berger qui les nourrit de Sa Parole et de Sa Vérité, car il est vraiment homme et vraiment Fils de Dieu.

    Jesus donne la nourriture de Son Esprit Saint - Joie du Saint Amour qui nourrit notre âme et notre conscience, toujours en faim et en soif d’aimer et d’être aimé éternellement, car Jésus renouvelle notre vie dans Sa vie pour toujours, car IL est Vraiment Ressuscité quand nous accueillons Sa Paix au plus intime de notre cœur.

    Jesus nous donne une surabondance que la nature et la société humaine ne peuvent atteindre par leur finitude : L’Amour Divin que rien ne peut contenir, débordant, surabondant, joyeux, bienfaisant, apaisant, encourageant, bénissant, bienheureux, glorieux !

  • Marie-Françoise 24 avril 2020 16:31

    Oui, Jésus a un pouvoir sur la nature. De son vivant sur la terre avant sa Glorification au Ciel Il était bien trop humble pour se mettre en avant, seulement pour raviver la foi de l’humanité qui l’entourait.

    Jésus est Roi de l’univers, du Ciel et de la terre, à jamais.

    Merci Seigneur pour ton Humilité.

  • pierre 24 avril 2020 14:13

    Nos béatitudes sont très humaines : la satiété d’un bon repas, dans un coin sympa, avec pour voisins des gens qui apprécient ce temps d’exception « loin des rivalités habituelles du chacun pour soi ».

    Jesus n’ignore pas et ne méprise pas cette attente au ras des pâquerettes.

    Mais en partant de nos attentes collectives, il nous emmène plus haut et plus loin en sa compagnie, pour nous faire découvrir l’Esprit Saint qui habite et demeure en Lui.

    C’est cette Grâce d’une Vie Bénie (Christ=Beni de Dieu) qui accompli en permanence la fécondité de la Parole Divine (Dieu donne la Vie…pour l’Eternite d’Amour avec Lui) qu’il nous faut découvrir et entretenir en demeurant « proche de Lui, comme on est toujours proche d’un ami ».

    l’Esprit Saint qui animait Jésus demeure en ses paroles et ses actes qui nous montrent tout Son Amour de Bon Berger pour tous les humains qui se laissent interpeller par Lui (diversité) qu’il rassemble avec Lui (unité) et rassasie (communion de corps et d’esprit) en Lui, source infinie d’Amour Humain et Divin.

  • pierre 13 avril 2018 07:43

    Tous les jours au temple et dans les maisons, sans cesse ils enseignaient et annonçaient la Bonne Nouvelle : le Christ, c’est Jésus.

    Une foule rassasiée. Une présence Divine qui donne l’abondance. Des sages qui s’avisent de ne pas lutter contre le Dieu que l’on ne peut renverser. Des disciples qui se réjouissent d’avoir été jugés dignes de subir des humiliations pour le Nom de Jésus.

    Il y a une ambiance de Fête qui vient de la Joie même de Jésus aimant et aimé, connu et reconnu, Fils de Dieu Vivant parmi ses disciples et Fils de Dieu Comblant son Peuple de bienfait, autant qu’il en demande.

    Et pour nous aujourd’hui, il est bon de « réviser » cette abondance messianique pour ne pas passer à côté de Celui qui donne Sa Vie Divine et nous fait passer du monde humain incapable d’assurer le vivre ensemble au Règne Divin de l’amour de Jésus qui comble tous les jours le désir d’aimer et d’être aimé en vérité.

    L’Humanité de Jésus nous assure qu’il connaît tout nos besoins. La Divinité de Jésus nous rassure qu’il comble tout nos désirs.

    Mais il nous faut demander la Grâce de L’Esprit Saint pour demeurer ensemble Par Lui, avec Lui et en Lui.

    Notre humanité ne peut se procurer par elle même ce qui demeure Don de Dieu pour un partage Éternel.

    Nous avons besoin de Jésus Lui-même pour qu’il nous redise ses Paroles Essentielles de Sa Vie Eternelle, en nous appelant par notre Nom de baptême et de famille : « le christ nous christianise » quand le monde humain se déshumanise en voulant supprimer le témoignage de Parole de Jésus qui nous sauve.

  • Quelles sont mes faims ? 8 avril 2016 08:47, par Dominique

    J’observe le mouvement de cette grande foule qui suit Jésus de l’autre côté du lac : qu’elle est grande leur soif de l’écouter, de le voir accomplir des « signes » ! Ils attendaient la délivrance de l’oppression romaine, mais également de tout ce qui leur est pénible à vivre : infirmités physiques (paralytique, aveugle, …), mais aussi infirmités morales (femme pécheresse, collecteur d’impôts, …).

    Cela m’interpelle : quelles sont ces infirmités que j’aimerais secrètement qu’il guérisse en moi ? Quelles sont mes soifs, mes faims d’aujourd’hui, que j’aimerais qu’il rassasie ?

Revenir en haut