"Jésus leur déclara : « Mon Père est toujours à l’œuvre, et moi aussi, je suis à l’œuvre. »

C’est pourquoi, de plus en plus, les Juifs cherchaient à le tuer, car non seulement il ne respectait pas le sabbat, mais encore il disait que Dieu était son propre Père, et il se faisait ainsi l’égal de Dieu. Apres avoir guéri le paralysé, Jésus déclara aux juifs : « Mon Père, jusqu’à maintenant, est toujours à l’œuvre, et moi aussi je suis à l’œuvre. » De plus en plus, de Juifs cherchaient à le faire mourir. Jésus reprit la parole : Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père qui l’a envoyé. Jésus régénère l’humanité, il donne à chacun l’expérience qu’il est aimé de Dieu et que c’est Lui-même qui le guide dans le secret de son cœur. Jésus, le Verbe de Dieu fait chair, est venu rejoindre l’humanité dans les lieux ou elle est le plus dévastée, là où nous croyions qu’il n’est plus que désolation. Jésus vient au secours des humiliés, des rejetés, des exclus, des pauvres, de ceux qui ne sont pas considérés. Les pauvres et les petits deviennent une bénédiction pour Jésus dans l’accueil qu’il leur fait. Il accomplit la Parole de Dieu : « Cieux criez de joie, que la terre exulte ! Montagnes éclatez en cris de joie ! Le Seigneur console son peuple. »
"Jésus reprit donc la parole. Il leur déclarait : « Amen, amen, je vous le dis : le Fils ne peut rien faire de lui-même, il fait seulement ce qu’il voit faire par le Père ; ce que fait celui-ci, le Fils le fait pareillement." Car le Père aime le Fils et lui montre tout ce qu’il fait. Il lui montrera des œuvres plus grandes encore, si bien que vous serez dans l’étonnement. Comme le Père, en effet, relève les morts et les fait vivre, ainsi le Fils, lui aussi, fait vivre qui il veut. Comme le Père en effet ressuscite les morts et leur redonne vie, ainsi le Fils donne vie à qui il veut. Toute créature subsiste par la puissance d’Amour du Créateur, la force du Tout-Puissant. Jésus révèle l’amour du Père, il propose un chemin de régénération pour toute l’humanité. Nous suivons Jésus qui accomplit notre délivrance. Jésus sera condamné par les juifs parce qu’il accomplit le bien de la part de son Père. Ce sera le motif de sa condamnation : « Il dit que Dieu est son propre Père. » Jésus ne dément pas cette affirmation. « Amen, amen, je vous le dis, le fils ne peut rien faire de lui-même. » L’œuvre de Dieu se manifestera à la Résurrection, dans la victoire de l’Amour sur la mort. Alors la lumière de Jésus Ressuscité resplendira comme en plein jour : "Je t’ai mis à part, je t’ai destiné à être l’homme de mon alliance pour reconstruire."
« Car le Père ne juge personne : il a donné au Fils tout pouvoir pour juger, afin que tous honorent le Fils comme ils honorent le Père." Celui qui ne rend pas honneur au Fils ne rend pas non plus honneur au Père, qui l’a envoyé. Nous contemplons Jésus arrivant à Jérusalem dans une solitude immense. Il accomplit le Salut de l’humanité en la guérissant de la discorde. Il transforme le monde en prenant sur lui son immense solitude. C’est alors qu’on se méfie de lui comme d’un imposteur, c’est alors qu’il va être écarté et qu’il sera crucifié, lui, le Sauveur du monde. Seules quelques femmes, dont Marie sa mère et Jean, seront avec lui au pieds de la Croix. Jésus est la lumière qui a libéré l’humanité paralysée par la peur de la mort. Il redonne au Sabbat son sens originel de délivrance. Nous demandons la grâce de l’Esprit Saint pour suivre Jésus sur le chemin de Jérusalem. Comme le Père a la vie en lui-même, ainsi a-t-il donné au Fils d’avoir la vie en lui-même ; et il lui a donné le pouvoir de prononcer le Jugement, parce qu’il est le Fils de l’homme. « Moi, je ne peux rien faire de moi-même ; je rends mon jugement d’après ce que j’entends, et ce jugement est juste, parce que je ne cherche pas à faire ma propre volonté, mais la volonté de celui qui m’a envoyé. »