En réponse au message :
Jeudi de la 27e semaine, année impaire
La grâce de l’Esprit Saint c’est bien ce qui nous remet en toute confiance dans le monde que Dieu le Père nous donne par Jésus. Sans Lui nous sommes dans un monde livré à la tentation de l’impiété où l’arrogance finit mal, car elle est coupée de l’Amour Divin.
Le milieu de la nuit dont parle Jésus c’est le moment où nous manquons de discernement, du fait de notre aveuglement spirituel, et de notre faiblesse dans la relation au Dieu qui soutient avec une bonté infinie la vie de toutes ses créatures.
Merci Père Gilbert de témoigner de votre relation d’enfant de Dieu et de prêtre dans la communion eucharistique, qui nous fait vivre dans l’acte de Foi de Jésus, et qui nous mène à le suivre en Confiance jusqu’au grand jour de la Résurrection.
Notre vie, n’est vraiment libre de tous soucis que lorsque nous réalisons que Jésus a assumé la condition mortelle de l’être humain, jusque dans la pire situation de l’innocent condamné, alors qu’il donne Sa Vie pour sauver toute l’humanité de toutes ses fautes, et manifeste par Sa ressurrection aux apôtres, ce qui inaugure le Règne de son Amour Infini.
En Jésus, c’est le Fils de Dieu qui s’est « dérangé » de Sa demeure Éternelle, au dessus des créatures, pour nous donner fraternellement le Pain de Vie, de Sa Parole, de Sa Présence Eucharistique et l’assurance de son Amour, au prix de son offrande sur La Croix.
Ne pas solliciter Jésus, par la prière, c’est ne pas lui faire confiance, et c’est une forme d’impiété, par manque de connaissance de Sa Vie, du Témoignage des Apôtres et de la vie des Saints qui nous précèdent et prient pour nous.
Notre prière n’est que l’écho de l’ouverture de notre cœur vers le Ciel, afin de ne pas rester enfermé dans une humanité indigente et râleuse, qui a faim de cet amour, qui a besoin de ce témoignage gratuit, et de la gratitude ajustée à cette abondance.