En réponse au message :
Jeudi de la 6e semaine, année impaire
Dans la relation entre Simon-Pierre et Jesus-Christ il y a passage difficile de la confiance selon la sensibilité ( l’humain- mortel) à la confiance selon l’Esprit ( Saint - Divin - Puissance d’Amour du Dieu Vivant)
L’affection de Simon est bienveillante, mais la confiance de Pierre est défaillante.
C’est sur ce point que Jésus-Christ, relève par avance la tentation du disciple qui ne peut encore accepter le sacrifice volontaire et non suicidaire de Jésus. Sur la croix, il sera là pour vaincre définitivement le pouvoir de la mort, sur Lui, sur ses disciples, et sur toute l’humanité.
Tant que le disciple de Jésus n’a pas éprouvé la vérité de l’amour du Christ sur la croix (don absolu du corps martyrisé, et pourtant demeuré dans la confiance en Dieu, qui fait vivre et jamais mourir) il est comme un étranger.
Peut être comme ce romain chargé de percer le cœur de Jésus d’un coup de lance pour s’assurer ( légalement ) de sa mort, et qui a ainsi ( en obéissant à l’autorité romaine ) finit par percer le secret du mystère de cet Homme-Dieu, qui a donné sa vie à tous, et interpelle ceux qui ont dans leur cœur un désir d’aimer plus fort que la violence et la mort.
Mais Bon Dieu que c’est dur de rester bon, de tenir bon, quand nous souffrons injustement, et sans le secours de la grâce divine qui nous associe à la victoire au nom de Jésus- Christ.
C’est là probablement que résiste en nous, comme pour Simon-Pierre, un reste d’humanisme païen. Simon écoute le Maître d’Israël, mais Pierre croit encore à son bon sens, au lieu de croire « au-delà des limites de de l’humanité », à la parole qui le sauve : Jésus j’ai confiance en toi