En réponse au message :
Jeudi de la 21e semaine, année impaire
Notre bienveillance est mise à rude épreuve, …parce que le temps des hommes n’est pas le temps de Dieu.
Veillez, dit le Christ ; c’est à l’heure où vous ne vous y attendez pas que viendra le Fils de l’homme » (Mt 24,42-44).
Jésus-Christ, annonce une venue surprenante en rapport avec notre capacité d’attente défaillante.
L’attente exige une disponibilité, une attention, une ouverture dans la routine que notre cœur humain referme spontanément dans l’habitude et le contentement.
L’Agneau de Dieu et le Bon Berger ne font qu’un, parce qu’en Jésus-Christ le royaume est déjà parmi nous, et c’est nous qui nous égarons dans notre monde fermé sur lui-même, une humanité tronquée des vertus du Christ qui cependant demeure quand nous le quittons dans notre attention, de notre désir de vie éternelle pour un état temporaire.
Jésus-Christ ne nous menace pas, mais nous invite à ne pas rater le rendez-vous qu’il nous décrit avec l’enjeu d’une maison qui peut être pillée par un voleur au dépend du propriétaire.
Ne perdons pas la grâce d’une bonne conscience en veillant autrement qu’à l’aide de Jésus-Christ pour (re) trouver parmi nous tous les bienfaits de Sa Vie, donnée pour nous, révélant sans cesse tous les Dons de l’Esprit Saint, et qu’il nous encourage à faire fructifier à l’infini : Dieu est amour, et le Jésus - Christ celui qui nous aime infiniment.