En réponse au message :
Lundi de la 3e semaine de Carême
Jésus n’hésite pas à affronter la mauvaise foi de la communauté des croyants réunis dans la synagogue (maison de l’assemblée ) de Nazareth.
Il réfute ainsi l’enfermement religieux dans l’estime collective (très relative) du « qu’en-diras -t-on ? » dans une préférence locale.
Ce qui fait « ressortir l’orgueil caché derrière le préjugé » comme dans la vie des prophètes Elie et Élisee dont les Témoignages et les Paroles Prophétiques furent accueillies « seulement » en marge du peuple qui les rejetait.
Il en est ainsi aussi dans nos chemins de vie « à la suite du Christ ».
Nous nous heurtons tant à nos cœurs endurcis pour accueillir Jésus dans Sa Vie qui nous ouvre (Effata) à l’Esprit Saint, que dans le rejet des inspirations de l’Esprit Saint que nous portons en nous et que les assemblées humaines. récusent ou refusent d’entendre.
C’est dans ce chemin étroit que Jésus nous guide tous les jours pour ne pas tomber dans l’aversion des hommes et la tentation de croire que nous sommes abandonné dans une vie stérile.
L’Esprit Saint atteste toujours pour nous que nous sommes « des enfants de Dieu » , précédé, accompagné, réconforté, par Jésus qui nous donne Sa Vie.
Le Mystere de la grâce et de l’Eucharistie ne connaît pas de frontière, même si nous sommes confrontés aux limites douloureuses de l’incompréhension et du rejet dans un élan prophétique et missionnaire.
Comme le dit l’apôtre Paul, [qui a été converti dans l’Esprit Saint de l’intégrisme pharisien au Christianisme apostolique] c’est l’Esprit Saint qui convertit les âmes, nous ne sommes que des serviteurs…dont le cœur n’est pas sans obscurité si il n’est pas éclairé par le Christ Ressuscité.