En réponse au message :
29 décembre
L’Ecole du Saint Esprit…a cette particularité de n’avoir pas de murs, ni de portes, mais un seuil. Pas de limite de lieu, ni de temps, mais une intimité dans le mystère de chaque vie.
Il en est du Saint Esprit comme il en va du Saint Amour : il est essentiel à nos vies, mais chacun ne peut qu’en être que l’écho, qu’un témoin incomplet, qu’une figure parmi d’autres.
C’est le Verbe qui s’est fait chair dans le sein de Marie qui nous en révèle la plénitude de Vie, emportant l’humanité vers un accomplissement divin, une béatitude éternelle.
La grâce de la douceur et de l’humilité, c’est justement cette présence stable de la bienveillance du cœur dans le désir d’aimer malgré tout, car se sachant avant tout bien-aimé.
Cette conscience qui se tient au seuil de la présence à nous même, et de notre attention aux autres, et qui nous vient de l’onction reçue au baptême : nous sommes désignés enfant de Dieu, par l’amour de Jésus se joignant à la foule des hommes qui cherchent à aimer comme Dieu aimant tout les peuples.
Les passions humaines nous dispersent dans la diversité des choix de vies possibles et pourtant inaccessibles, car les frustrations ravivent les blessures du corps et de l’âme qui n’ont pas encore été inondée par la grâce du Saint Esprit :« Je suis doux et humble de cœur » dit Jésus, « mettez vous à mon école ».
Il est le véritable Maître de nos vies quand nous comprenons enfin que sommes incapables de nous diriger par nous même, emportés par nos habitudes, au lieu de vivre les béatitudes, tourmentés par nos attitudes, au lieu de vivre la gratitude à chaque instant de vie que Dieu nous donne, dans un Esprit d’Amour Infini.