En réponse au message :
Lundi de la 32e semaine, année paire
En ce temps de révélation du scandale de la pédophilie dans l’Église, où des bergers se sont conduit comme des loups dans la bergerie, en agressant sexuellement des enfants, la Parole de Jésus aux disciples interpelle vigoureusement.
Le scandale est là, le visage du bon berger à disparu, et les disciples sont bousculés par la mise en garde de Jésus : face à la gravité de la faute, faites les reproches nécessaires.
« Malheureux celui par qui le scandale arrive ! Il vaut mieux qu’on lui attache au cou une meule en pierre et qu’on le précipite à la mer, plutôt qu’il ne soit une occasion de chute pour un seul des petits que voilà ».
Le scandale nous rend tous malheureux, en blessant la confiance de la communauté. Jésus pousse vigoureusement à l’humilité (chargé de la meule de pierre autour du cou) et à la discrétion (au fond de mer, parmi les épaves oubliées) pour nous éviter de faire tomber un seul des petits que Jésus aime.
Jésus n’étouffe pas le scandale, il n’ignore pas qu’il est inévitable qu’ils surviennent pas notre manque de bienveillance personnel et collectif. Mais il nous demande de ne pas ajouter du scandale au scandale, en se croyant au dessus de celui qui a chuté le premier.
La Passion de Jésus révèle que, le premier il fut traité comme le dernier, et premier Ressuscité, il accueille le dernier homme comme le bon larron.
L’Amour Divin de Jésus interpelle et nous pousse, bon gré mal gré ; à pardonner, 7 fois par jour, à qui, 7 fois par jour, se repenti ! Devant l’immense patience pour endurer les fautes dans la vie en communauté, les disciples sont atterrés… et nous aussi.
Pour augmenter leur Foi les disciples font une demande à Jésus qui leur donne « la bonne réponse » et « la bonne attitude » : selon la parabole de la graine de moutarde (en référence à la taille du minimum demandé) et de l’arbre (qui obéit - simplement et divinement - pour se planter dans mer ) .
La graine de moutarde est mise en valeur comme base de l’humble obéissance qui portera du fruit, face au déracinement de l’arbre dont la croissance est limité par les élements tirés du sol, et c’est ce qui fait grandir la Foi en Jésus, raillant avec humour l’état d’esprit des disciples dans cette métaphore spirituelle !
L’humour de cette parabole, qui pose ainsi un contraste entre l’état d’esprit des disciples et la loi de croissance universelle des végétaux, montre la tendresse de Jésus qui nous préserve des conséquences d’un enracinement trop terre à terre, afin de nous embarquer dans son monde Divin.
Jésus Ressuscité, Agneau de Dieu donnant librement sa Vie pour redonner à l’humanité la capacité d’aimer par dessus tout, renverse tous les pouvoirs personnels qui ne sont pas « ressourcés » dans Sa Passion, le Don de Sa Vie et celui Son Esprit Saint.
Par Lui, avec Lui, en Lui, alors enraciné de nouveau dans l’Amour Infini par Jésus, renforcé de la Confiance mutuelle avec Jésus, rempli d’Espérance en l’Esprit de Jésus, nous pouvons ouvrir le chemin du pardon à qui nous le demande… …mais à condition que le fautif ne s’enferme pas lui même dans une attitude scandaleuse.
Ce qui peut nous arriver à tous dans un moment d’égarement, ou d’éloignement du bon Berger, ou d’un manque de discernement selon l’Esprit Saint. C’est l’Esprit de Jésus qui témoigne alors en notre faveur en rappelant vigoureusement et heureusement les paroles de Jésus Ressuscité.