En réponse au message :
Samedi de la 27e semaine, année paire
Notre humanité est insatiable, ce qui fait de nous tous des éternels affamés et assoiffés d’amour.
Le nourrisson dans le sein de sa mère illustre la dépendance humaine et charnelle de la maternité, qui rend heureux la mère et l’enfant… pour un temps limité.
Élargissant la perspective du bonheur, Jésus rétablit le sens de la dépendance dans la Paternité Divine, Spirituelle, Essentielle et Eternelle de la Vie pour tous :
« Heureux plutôt ceux qui écoutent la parole de Dieu, et qui la gardent ! »
Loin d’être un rabaissement de l’amour maternel, comme pourrait l’induire une lecture tronquée, l’évangile de St Luc vient guérir et combler "le manque d’amour qui subsiste dans l’enfantement naturel en l’absence de l’Amour Divin".
Ainsi apparaît tout simplement que notre relation à Jésus vaut plus et mieux que toute autre relation pour faire notre bonheur et celui des autres : il est Vivant, Aimant, Nourrissant, Compatissant, Miséricordieux et Ressuscité !
Sa Parole nous donne son Esprit Saint et cet Esprit Saint nous garde dans Son Amour.
Il nous faut cependant accueillir ce mystère chaque jour que Dieu fait, comme un enfant à l’école de Ste Marie, la première en chemin sur cette nouveauté inouïe de l’enfantement dans l’Esprit Saint.