En réponse au message :
Vendredi de la 1re semaine de l’Avent
La demande des 2 aveugles est un cheminement extérieur et intérieur dans le sillage de Jésus.
Et comme un Thérapeute du corps malade, un Guide de l’esprit égaré et un Berger du peuple de Dieu donnant sa Vie pour ses brebis, Jésus-Christ évalue la démarche, la demande et la finalité et de ceux qui le suivent.
Dans cette approche commune (ils sont 2 aveugles) mais néanmoins personnelle, ils n’ont pas les mêmes yeux, ni le même état d’esprit, ni le même état d’âme, entre eux et envers Jésus-Christ. Lui dans Sa Grâce Divine peut sonder le mystère personnel et universel de l’humanité blessée.
Croyez-vous que je le sais ? Ou Savez-vous que je le crois ?
Croyez-vous que je prends pitié ? Ou Savez-vous que je peux vous guérir de votre cécité ?
La re formulation de la demande produit ce que la Foi demande : ils ont été guéri de leur cécité corporelle. Mais la mise en garde de Jésus n’est écoutée, car en dépit de la guérison ils n’ont pas vu ce que Jésus révélait en ce jour : Sa Divine Miséricorde, bien plus que la vision approximative de celui sort de l’obscurité en retrouvant la lumière des hommes.
La Maison où Jésus s’est arrêté pour prendre soin des 2 aveugles criants leur demande, était comme la Maison de David, celle d’un Roi attentif aux peines de son Peuple.
La Maison où Jésus entreprend le dialogue avec les aveugles devenu des proches, est celle du Seigneur des juifs questionnés à la manière des rabbins cultivant la Foi en Dieu.
La Maison où Jésus touche les yeux aveugles est celle de la Divine Miséricorde, donnant la Vie, le Chemin et la Vérité, les yeux pour voir, la vision pour s’approcher et la contemplation pour aimer.
L’émerveillement des aveugles les conduits à répandre la Bonne Nouvelle à leur façon, en oubliant que le mystère Divin ne se révèle pas « comme un feu de paille », mais au terme d’une rencontre selon les modalités et les possibilités infinies de l’Amour Divin selon Jésus-Christ