En réponse au message :
Jeudi de la 11e semaine, année paire
Jésus avec des mots à notre portée nous fait entrer, pour la partager gratuitement, dans Sa Filiation Divine, bien au-delà de nos pensées « si souvent au ras des pâquerettes ».
Il nous invite à dire avec Lui, « Notre Père » ce qui déjà élargit notre perception de la vie reçue, à la source commune, pour la situer ensuite à la dimension infinie du Ciel.
Il nous redonne ensuite « la Sainte Confiance » qui est en Lui, dans la Providence active et la Bonté infinie, qui Lui permet, à nos côtés dans l’ordinaire, de témoigner de la vérité du Royaume d’Amour, Venu en Sa Personne, pour nous conduire nous aussi à cet avènement ultime pour notre vie.
Notre faim et notre soif existentielle sont déjà rassurées par ce préambule, quand Jésus intercède encore pour nous, car il connaît les causes de la précarité de notre vie, quand elle s’écarte de son chemin de Bon Berger.
Les dettes, ces transactions en suspend au titre de la Confiance, de la Reconnaissance et de l’Honneur, influencent notre discernement, et favorisent la jalousie au détriment du partage, que Jesus vient renverser du plan comptable (horizontal-social) et relever au plan filial (vertical - théologal) en restituant tout dans la surabondance de Sa Divine Miséricorde.
La dernière demande (que nous disons souvent trop vite « pour en finir ») est finalement essentielle pour rester à la suite Jésus, unique vainqueur de tout Mal.
Il nous faut le Bon Berger pour ne pas « être laissé » à nous enfermer dans nos discernements aléatoires, afin d’éviter de se méprendre sur ce qui est Bon ou Mauvais pour nous.
Nous sommes toujours perturbés par nos sentiments et les situations qui nous oppressent, tandis que Jésus, vraiment Homme et vraiment Dieu, va pour nous jusqu’au bout de l’épreuve (le rejet total - via la cruxifiction)
Il nous offre sa vie en garantie de la délivrance du Mal (témoignage de la Résurrection) et selon sa parole, nous donne part à l’Esprit Saint qui authentifie en nos cœurs la vérité de notre adoption, au delà des limites sociales, par la seule référence à Sa Parole « qui est plus vivante et plus éternelle que la terre et le Ciel ».
Jésus nous fait entrer « dans la demeure commune » : là où se trouvent déjà ceux qu’IL a réuni en son Nom : l’Eglise, où tous sont de pauvres pêcheurs, blessés, baptisés, sauvés, pardonnés, mais en devenir Frères et Soeurs d’un Amour Infini (Jésus) , reconnaissant la Grâce de L’Esprit Saint - issue du don de Jésus, réunis dans Sa charité - Miséricorde infinie.
Par cette prière Jesus nous recentre sur l’essentiel : se savoir aimé infiniment pour aimer infiniment, par Lui avec Lui et en Lui.