En réponse au message :
Samedi de la 5e semaine de Carême
Dans la confrontation entre les pharisiens et Jésus-Christ se détermine la question du sens de la vie pour tous.
Là où le gardien du temple déclare : « il vaut mieux qu’un seul meure pour sauver l’ensemble », Jésus avait annoncé « Ainsi, votre Père qui est aux cieux ne veut pas qu’un seul de ces petits (enfants ) soit perdu » (Math.18)
Notre humanité dans sa complexité historique, psychologique et sociologique rejoue cette tragédie qui met à l’épreuve l’intérêt du groupe face au risque de perdre la vie d’un seul.
Le respect de la vie en Jésus va beaucoup plus loin que l’éthique très relative des nations qui jugent souvent avec cynisme en prétendant que les batailles aux frontières peuvent être gagnée avec « un minimum de pertes » civiles ou militaires.
C’est sur le fond et la destination de la Vie Divine que se décide la vie humaine, ce qui fait sa grandeur et sa vulnérabilité : l’alternative entre égoïsme ou l’altruisme est en deçà de la réalité, en situant l’humanisme dans la même perspective que le Christianisme.
Jésus nous offre Sa Vie Divine pour ressourcer la notre, éternellement. Marie, l’épouse de l’Esprit Saint, la bien aimée du cantique des cantiques nous précède sur le chemin de la vie éternelle.
Elle nous enseigne par sa présence « toute en disponibilité à l’Esprit Saint » à accueillir la Parole Divine et l’Amour Divin, ce qui la comble de Grâce (bénédiction) et d’un Amour infaillible (passion qui accompagne la vie de Jésus).
Marie, Mère des disciples nous apprend la docilité à l’Esprit Saint comme une Mère apprend les gestes de la vie à son enfant pour qu’il puisse grandir et s’épanouir.
Marie visage de l’église qui prend soin des petits, là où les chefs d’état se posent en chef de guerre au détriment des petits groupes ou des innocents.
Les marginaux qui sont exclus de fait par des lois iniques, ou par les préjuges du « seuil d’humanité » de chacun, selon un point de vue trop souvent sans état d’âme, sont les pierres de touches qui font tomber les « gardiens du temple païen » en révélant l’opposition à l’Esprit Saint qui aveugle leur cœur.
Sur le chemin de croix, à la suite de Jésus, rejeté par le jugement des hommes sans pitié, sans piété, sans vérité, vers l’Espérance de la Résurrection, nous avons besoin de la force de l’Esprit Saint à la suite de Marie, pour vaincre tous les préjugés et toutes les injustices qui pèsent sur l’innocent condamné à tort et qui nous sauve, parce qu’il réuni en Lui l’Amour Divin pour toute l’Éternité et pour toute l’Humanité.