En réponse au message :
Jeudi de la 5e semaine de Carême
Certaines expressions dans notre prière ne sont pas recevables pour les autres, parce qu’ils ne partagent pas notre vulnérabilité ou notre espérance.
Être dépouillé de soi même, pour l’homme que l’on a laissé pour mort entre Jérusalem et Jérico, ce n’est pas que la pieuse rhétorique du détachement matériel et spirituel, mais l’angoisse d’un corps maltraité jusqu’à la perte de conscience dans la douleur que rien n’arrête.
La prière de Jésus peut nous guider malgré tout aux heures les plus sombres de notre histoire ou de l’Histoire quand nous sommes écartelé entre l’instinct de survie et l’abandon dans la Confiance en Jésus.
De la transfiguration du Fils de Dieu du Mont Thabor à la défiguration du Fils de l’Homme sur La Croix, Jésus est le même, Celui qui peut dire « Je Suis » à tous ceux qui le cherchent « pour être avec Lui », Sa Vie, Sa Parole, Son Esprit, sont l’expression du Don que rien ne peut arrêter : Amour et Miséricorde sans limite.