En réponse au message :
Mardi de la quatrième semaine de Carême
L’homme que Jésus a trouvé aujourd’hui est un malade depuis longtemps. La question de Jésus « veux tu guérir ? » semble superflue.
Mais la réponse du malade « je n’ai personne pour me plonger dans la piscine » révèle un dilemme là où la simplicité apparente (oui ou non) aurait faussé la rencontre en profondeur à propos de la relation à la Vie du malade.
Le bouillonnement de la Vie (la fontaine de jouvence) quand tout devient d’un ennui mortel n’est il pas plus dérisable que la rencontre avec cet inconnu qui pose un regard de bienveillance sur l’état du malade et un diagnostic de fond sur sa liberté intérieure.
Jésus Fils de Dieu a le don de l’Esprit de Dieu pour lire dans l’esprit de l’homme, et sa Parole a le dynamisme de la vérité qui fait jaillir la Vie, qui fait bondir l’Agneau sur ses pattes, qui fait guérir l’homme dans l’Amour de la Vie Divine.
En 3 injonctions verbales, Jésus-Christ « le Verbe de Dieu » remet debout l’homme paralysé par un manque de vie dans l’Esprit Divin et attaché à un ancien rite naturel.
« Lève toi » dans l’Esprit de Jésus c’est déjà le jour de Pâques où la mort est vaincue.
« Prends ton grabat » dans l’Esprit de Jésus c’est déjà le retour à la maison du fils perdu (dans une attente rituelle et non plus spirituelle)
« Et marche » dans l’Esprit de Jésus c’est déjà l’enfant de Dieu, qui se remet en route à Sa suite, guidé par la Parole Divine.
Et moi j’étais comme ce paralysé attendant une Parole Divine, qui me remettrait dans le bain « de l’actualité de l’Esprit Saint » pour me sortir d’une nostalgie maladive « dans un monde qui passe …à côté du Christ sans entendre la Bonne Nouvelle »