En réponse au message :
Mardi de la 3e semaine de Carême
La Grâce de comprendre cette Parole 70 x 7 fois, est bien nécessaire pour la mettre en pratique 70 x 7 fois.
Il faut se faire une raison, dans l’art de pardonner sans mesure nous sommes confrontés aux limites humaines, aux échecs accumulés qui épuisent notre bonne volonté et à la rancœur qui nous cache l’amour Divin.
Le pardon commence par l’amour que Jésus-Christ nous donne : Jésus nous relie au Père Éternel de toute Vie, nous rappelle sa Bonté sans limite, nous donne l’Aliment du Pardon : la Vie de l’agneau de Dieu, et la victoire de l’Amour Divin sur la mort.
La pardon continue par l’amour de Jésus quand il nous rappelle que nous oublions facilement ce qui nous est favorable (être aimé) et que nous restons bloqué sur la pénibilité du manque d’amour envers nous.
Il y a des circonstances difficiles où le pardon ne peut être donné à l’offenseur tant qu’il nie avoir mal agit, tant qu’il persécute sa victime et qu’il ne cesse pas de nuire sous l’emprise de la haine.
« C’est ainsi que mon Père du ciel vous traitera, si chacun de vous ne pardonne pas à son frère » (Mt 18, 21-35) je t’avais remis toute cette dette parce que tu m’avais supplié. Ne devais-tu pas, à ton tour, avoir pitié de ton compagnon, comme moi-même j’avais eu pitié de toi ?” Dans sa colère, son maître le livra aux bourreaux.
Le pardon progresse dans l’amour de Jésus à proximité du choix de Vie avec la Miséricorde de Jésus qui nous relève plutôt que de tomber dans l’absence de compassion qui fait de nous le bourreau de l’autre.
Les épreuves et les peines de la vie endurcissent le cœur ou apprennent à compatir avec celui qui souffre du manque d’amour.
C’est Jésus qui nous ramène sans cesse sur le chemin de la Vie dans son Amour Divin.