En réponse au message :
Samedi de la 2e semaine de Carême
Cette parabole c’est l’histoire Éternelle de chacun dans l’éloignement et le rapprochement de la Vie Divine,
Scène biblique, simple et rejouée sans cesse dans les relations multiples et complexes que les humains nouent ou dénouent avec ou sans perspective de Vie au delà des ruptures familiales, sociales, ou Théologales.
L’héritage du plus jeune, c’est un état esprit de liberté, et l’héritage du plus âgé, un état esprit de fidélité. Le partage des biens de la vie du Père, qui connaît lui aussi ces deux composantes de sa vie c’est qu’il les garde tout deux dans un même Amour, alors que les deux fils en font un motif de séparation.
Esprit de Miséricorde Divine qui dépassera toujours ce qui nous divise (nos tentations jalouses de la différence d’amour), pour nous donner ce qui nous rassemble, le Don de L’Amour de Jésus : l’Esprit Saint, source de Vie Divine pour tous, tous les jours que Dieu fait.
Ce tableau de Rembrandt à longtemps fait partie des œuvres de musées entrevues de loin dans la culture générale d’une époque « sombre » éclairée à la bougie.
Puis le goût de la lecture contemplative associant le texte et le contexte de l’image, m’a conduit à l’exercice de la « Lectio Divina » de la bible au quotidien, chemin de vie intérieure éclairé par les communautés monastiques. (frères et sœurs dans la liturgie des heures, et l’espace commun)
Peu à peu l’esprit de l’artiste consacrant sa vie « dans le coup d’œil et le coup de pinceau, entre ombre et lumière », a été rejoint par l’Esprit du conteur biblique, consacrant sa vie « dans l’ombre de l’Esprit Saint, pour révéler la Lumière Divine » à ceux qui sont disposés à la recevoir, au jour de la Grâce Divine, qui nous dispose à la gratitude infinie.
La rénovation des lieux d’accueil dans les églises paroissiales, avec cette peinture, représentée comme une enseigne et une icône de la Miséricorde Divine, m’a permis de retrouver, ce cheminement entre « ombre et lumière » qui facilite le retour en grâce, après dérapages dans l’optimisme et égarement dans le pessimisme.
Je me croyais perdu et voilà que Jésus m’a retrouvé, là dans le juste milieu qui m’était favorable et m’a fait grandir dans la Bonne Foi commune et communautaire qui se vit sans préjugé ni du meilleur, ni du pire, les uns pour les autres.