En réponse au message :
Mardi de la 1e semaine de Carême
Entre l’Agneau de Dieu qui enlève le pêché du monde et le quidam de ce monde, il reste une distance inacceptable pour Jésus, mais que nous cultivons malgré nous.
La parole publique, la sociologie, la rumeur de la rue, (et le tentateur diabolique qui interpelle Jésus au désert : « Si tu es Le Fils de Dieu ») s’emploient à effacer la dimension familiale, relationnelle et spirituelle de la vie humaine : l’enfant de Dieu, baptisé d’un prénom bien aimé, disparaît dans l’anonymat qui dévalue ce lien de filiation existentielle et essentiel.
Du citoyen de l’état matérialiste ou universaliste « sans état d’âme » pratiquant une persécution systématique du Christ et des chrétiens, en passant par les catégories sociologiques vidées de toute culture biblique, théologique ou ecclesiologique, à la situation du marginalisé par la maladie ou l’esclavage d’une faille affective sans remède, l’être humain est réduit peu ou prou à tout ce qui est périssable, poussières millénaires et cendres funéraires.
Ce Notre Père est d’emblée une reconsidération de la vie Humaine qui resterait orpheline du lien de ressemblance et de rassemblement « source et ressource de Vie et d’Amour pour tous » sans la présence de Jésus qui en est le mediateur pour les chrétiens et tous les autres.
L’humain est mortel, mais Jésus-Christ, le Saint Vivant dans l’Esprit Saint, à donné sa vie de Fils de Dieu, de cruxifié et de Ressuscité, de Passionné d’Amour de Dieu et d’Amour de l’Humanité, de victime des offenses contre Dieu et contre l’humanité pour chacun des chrétiens… et ce lien d’attachement personnel entre le bon berger et la brebis retrouvée résiste au monde qui passe et l’ignore, car il est n’est pas d’en bas mais d’en haut : il est venu à nous pour que nous revenions à Lui.
Ta Parole, Seigneur, est vérité, et ta loi, délivrance.