En réponse au message :
7e dimanche de Pâques, année A
Il est parfois difficile de discerner quand nous souffrons « d’une persécution injustifiée » si c’est à cause de nos excès d’engagement ou au contraire de l’insuffisance de cohésion et de cohérence dans la société ou nous vivons.
L’évangile du jour nous appelle à une réjouissance paradoxale qui ne se comprend que dans l’obéissance filiale à l’Esprit Saint, où Jésus nous introduit, nous guide et nous précède toujours.
L’humanité qui refuse et rejette Jésus-Christ ne peut pas connaître l’exaltation et l’exultation de la Résurrection, car ce monde est fermé à la Joie Divine .
Saint Pierre souligne à juste titre que Jésus « à offert ses propres souffrances » pour que nous puissions « entrer dans sa Gloire ».
Mystère d’Amour qui fait du plus grand (l’aîné de tout un peuple) le frère, l’ami, le proche du plus faible, du renégat, du repentit « in extremis ».
La Gloire de Jésus ce n’est pas la victoire écrasante que l’humanité se plaît à célébrer au dépend de l’adversaire, mais la Joie éclatante de l’Esprit Saint, manifestant la présence de l’Amour Divin plus fort que la mort.
Jésus nous associe à son Règne sans mesure, et c’est à nous d’adhérer à ses Paroles qui donnent éternellement la vie car elles nous apportent la vie dans l’Esprit Saint : « À qui irions nous Seigneur, tu as les Paroles de la vie Eternelle ».
Jésus le souligne dans sa priere finale, juste avant la Pâque décisive (chemin vers Dieu ouvert à tous) qui s’accompli « par Lui, avec Lui et en Lui ».
« Je leur ai donné les paroles que Tu m’avais données : ils les ont reçues, ils ont vraiment reconnu que je suis sorti de Toi, et ils ont cru que Tu m’as envoyé ».
Nos souffrances en tant que disciples de Jésus ont une valeur infinie, dans le cœur de Jésus, elle nous associent à son œuvre et nous font entrevoir le Règne la Puissance et la Gloire de Jésus Vainqueur de toute adversité, par la Grâce de l’Esprit Saint qui demeure ( en Plénitude) en Lui et qu’il a répandu sur nous selon sa Parole…