En réponse au message :
21e dimanche du temps ordinaire, année C
La question posée à Jésus, marchant vers Jérusalem, en lui demandant de confirmer la réalité d’une faible quantité de gens sauvés, est bizarre…
Ce n’est pas dans l’enseignement de Jésus que l’on trouve cette affirmation, parce qu’il annonce autre chose qu’un état de fait qu’il serait venu entériné.
Au contraire il affirme qu’il faut passer par la porte étroite avant que ça ne devienne impossible.
Le passage de Jésus à Jérusalem est en effet celui d’un accomplissement qu’il nous faut connaître et reconnaître personnellement et pas seulement dans la rumeur qui déforme les faits.
Sa Passion et Sa Résurrection ont transformé le monde pour toujours.
L’injustice fatale se situe dans notre relation à Jésus qui sauve ceux qui se fient à Lui, alors que le « quelqu’un » de l’évangile est resté dans une prévision pessimiste sans lien avec un sauveur bien identifié
Le « on m’a dit que » ne fait pas le poids quand on rencontre celui « qui donne sa vie en rançon pour ramener des captifs des 4 coins du monde ( 1re lecture - Isaie »)