En réponse au message :
Jeudi de la 19e semaine, année paire
La mesure du pardon sans mesure est pour nous inaccessible et Jésus le sais bien : il connaît nos limites.
En passant de 7 à 77 il énonce bien plus qu’une multiplication du pardon, il annonce une transplantation du cœur du disciple dans la Divine Miséricorde de son cœur.
Il nous faut aborder le pardon non pas dans l’obligation morale, contrainte et forcée du yakafaukon, mais dans la jubilation théologale et ecclésiale de Jésus, victorieux du mal qui entrave toute l’humanité.
C’est parce que Jésus vit la Joie du ciel pour la brebis perdue et retrouvée, que le disciple est certain que l’amour du Christ va au delà de toutes ses difficultés à pardonner, et qu’il peut ainsi le suivre vers la démesure du pardon dans l’Esprit Saint.