En réponse au message :
Samedi de la 34e semaine, année paire
Le feu de Dieu, c’est un amour qui ne s’éteint pas. C’est la vive flamme du Saint Esprit qui fait grandir pour glorifier Dieu et qui fait s’agenouiller pour servir le frère.
Ce feu sacré qui devrait brûler toute notre vie comme la lampe qui brûle au tabernacle, est parfois en manque d’huile. Car notre cœur s’est égaré dans des passions qui semblent dominer ce lien vital entre l’âme et Dieu.
Mais le cœur de Jésus est plus grand que notre cœur, et c’est pour cela qu’il nous demande de rester sur nos gardes. Sa résurrection risque de nous surprendre, comme elle a surpris les gardes du tombeau au matin de Pâques, car ils n’attendaient plus rien de la vie, après la mort au combat.
Il nous faut entretenir la vie dans l’Esprit Saint, en luttant contre l’esprit du monde, non pas par nos forces, mais par l’Esprit Seigneur.
La prière du cœur de Jésus est un excellent remède, car on (re)trouve un amour passionné pour chacun des hommes et tout autant un amour passionné qui recouvre tout l’univers pour tout remettre à Dieu.