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Mercredi de la 13e semaine, année paire

Le mercredi 1er juillet 2020

« Que nous veux tu Fils de Dieu ? »

Cette interpellation peut être déclinée sur plusieurs tonalités, du murmure intérieur au cri de rage…

Dans sa tournure de phrase elle reflète paradoxalement une inquiétude sur la volonté de Jésus pour ces personnages « plein d’agressivité » et une certitude sur l’originalité de Jésus « Fils de Dieu ».

Ces exilés de l’humanité portent en eux une supplication radicale : « si tu nous expulse, envoie nous dans le troupeau de porc ».

Pour qui à déjà été expulsé d’un lieu, après cette opération « manu militari » par la force, ou les circonstances comme un licenciement, il reste une blessure de consentement arraché à l’être intérieur qui dit « c’était mieux avant », et qui cherche une sécurité avant de refaire l’expérience du déracinement.

Jésus consent à un étrange dialogue avec cette part d’humanité « déglinguée s’il en est », qui demande d’en finir parmi les porcs plutôt que de finir souffrante comme s’il n’existait pas d’autre issue dans l’avenir. (« es tu venu pour nous faire souffrir avant le moment fixé ? »).

Jésus dit simplement « Allez ». Une parole qui autorise un déplacement qui se concrétise par un troupeau de porcs en panique, livré à l’instinct primitif (fuir l’humanité qui chasse le gibier) se précipitant dans l’eau (la bousculade des premiers arrivés au bord du précipice par les poursuivants en pleine vitesse) et des gardiens de troupeau en fuite qui retournent en ville annoncer la libération des « possédés », lorsque Jésus est débarqué chez eux.

Jésus remet l’humanité à sa place et la bestialité à sa bêtise. Mieux il rend l’homme, désarmé face à ce qui le dépasse dans le malheur, libre de le côtoyer dans le bonheur.

Cette liberté que ne comprennent pas les citoyens de cette cité qui craignent que Jésus révèle leur complicité avec le mal, en préjugeant qu’il vaudrait mieux qu’IL s’éloigne.

Lorsque nous sommes malmenés dans la vie sociale, [et Jésus annonce à ses disciples qu’ils seront persécutés et rejetés comme Lui], ce passage de l’évangile est pour nous libérateur, car il nous dit que l’enfermement dans le malheur qui est parfois imposé par des concitoyens sans état d’âme n’est pas sans remède : Jésus nous dit aussi « Allez, je vous envoie comme le Père m’a envoyé », à nous d’entendre « dans Son Esprit Saint » qui apaise toutes les tempêtes intérieures et extérieures.

Par Lui, avec Lui, en Lui nous avons la guérison du corps, de l’esprit et de l’âme, car il est le Bien Aimé de Dieu, Bien Aimant toute humanité, Agneau et Berger « demeurant dans l’Esprit Saint », le soutien de tous ceux qui cherche l’amour et la vie éternelle en Lui.

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