En réponse au message :
Mercredi de la 2e semaine de l’Avent
La grande douceur et la grande humilité de Jésus ne cessent de me surprendre en flagrant délit de rumination stérile et solitaire.
L’enfant de Dieu qui a la véritable confiance en Dieu, se connaissant infiniment aimé pour révéler l’amour divin, c’est Jésus-Christ. Je le crois et l’église me le rappelle.
Mais c’est à travers mes tâtonnements, mes joies et mes peines que je cherche à mener ma vie, selon mes expériences heureuses et mes échecs malheureux. Quand ma bonne volonté s’épuise, je m’écroule sous le poids d’un fardeau que je n’ai pas choisi, ou que je ne voyais pas : l’incrédulité bien tassée-cachée sous l’indifférence collective au malheur des doux et des humbles.
Et c’est là que l’Evangile de ce jour me rejoint dans le choix du joug de Jésus : discipline qui fait passer le disciple par la bonne volonté du Maître et de Jésus par la bonne volonté du Père.
Douceur et humilité qui me font défaut pour adoucir et tempérer mon caractère d’enfant blessé et indigné, face aux épreuves infligées par des comportements sans état d’âme.
Merci pour cette Homelie qui me fait comprendre avec grande douceur et grande humilité que c’est en me laissant conduire par la douceur et par l’humilité que je peux suivre Jésus.
Il connaît mieux que moi connaît la marche à suivre pour me conduire en son Royaume. Là je ne serait plus le jouet de mes passions et l’objet de mes déceptions, car l’enfant perdu en moi ne réclamera plus « à corps & à cri » la douceur et l’humilité de cœur qui le conforte et réconforte dans l’amour du Père Éternel.