En réponse au message :
Jeudi de la 1re semaine, année impaire
C’est le propre des impies, dit le Sage, de désespérer du salut et de le dédaigner, lorsqu’ils sont tombés au fond de l’abîme du péché » (Pr 18,3 Vulg).
Toute pensée qui nous enlève l’espoir de la conversion découle donc d’un manque de foi : comme une lourde pierre attachée à notre cou, elle nous force à regarder toujours en bas, vers la terre, et ne nous permet pas de lever les yeux vers le Seigneur.
Mais celui qui a un cœur courageux et un esprit éclairé sait dégager son cou de ce poids détestable. « Comme les yeux des serviteurs vers les mains de leurs maîtres, comme les yeux d’une servante vers les mains de sa maîtresse, ainsi nos yeux vers le Seigneur notre Dieu jusqu’à ce qu’il nous prenne en pitié » (Ps 123,2-3).
Source : Raban Maur (v. 784-856), abbé bénédictin et évêque
à lire ou relire sur « l’évangile au quotidien… »