En réponse au message :
Jeudi de la 1re semaine, année impaire
L’enfant de Dieu, c’est le mystère de la personnalité de chacun, le cœur du cœur de l’âme humaine.
C’est là que se tient le sens de l’existence pour soi même et pour les autres.
Etre enfant d’un père et d’une mère, c’est la nature qui nous le donne, et même si la vie sociale a perturbé cette relation, on peut l’admirer chez les autres.
Avec Jésus on découvre une filiation dont l’histoire est au-delà des récits humains, mais dont l’originalité est constante dans les évangiles : Fils de Dieu, une vie de Tendresse et de Miséricorde pour tous ceux qui s’en approche.
"Aujourd’hui, si vous entendez sa voix, n’endurcissez pas votre cœur comme au temps du défi, comme au jour de l’épreuve dans le désert, quand vos pères m’ont mis à l’épreuve et provoqué.
Alors ils m’ont vu à l’œuvre pendant quarante ans".
Si notre cœur n’est pas plein de Tendresse et de Miséricorde, il vaut mieux se tourner vers Jésus que de tourner en rond dans notre solitude et notre sécheresse intérieure.
L’Esprit Saint de Jésus est comme l’eau qui féconde le désert, à la suite du Baptême de Jean Baptiste.
Et le Feu de l’Esprit Saint, foyer d’Amour Éternel, réchauffe nos cœurs en consumant en nous toutes les turpitudes qui nous empêchent d’être aimé, comme autrefois, on repoussait le lèpreux, à cause de sa maladie affreuse et contagieuse, et que l’on fuyait sans soigner.
L’Esprit Saint nous donne d’être libre pour aimer sans crainte de notre faiblesse, à l’ombre du mystère de l’Esprit Saint, en devant proche de Marie et de Joseph, nous devenons proche de Jésus, et comme il nous l’enseigne et le réalise, en nous invitant à sa suite, l’Esprit de Dieu peut faire son œuvre en nous, il suffit de se laisser guider par ses Paroles en tout temps et en tout lieux.
Nous serons alors comme un temple vivant, pas seulement pétri d’humanité mais aussi inspiré de l’Esprit du Ressuscité.