En réponse au message :
2e dimanche de Pâques, année A
Huit jours de décalage… dans l’unanimité et Jesus-Christ Ressuscité n’en tient pas rigueur à celui qui manque ce jour là, mais l’invite au festin « d’une bonne foi pour tous » la Sienne qui ne faiblit pas, ne vacille pas, n’hésite pas, et ne trompe personne.
La Foi, Confiance dans l’Amour Divin, reste chez nous dans l’ambivalence du verbe aimer entre le temps d’hier (j’ai été aimé par mon ami) le temps d’aujourd’hui (j’aime mon ami) et le temps indéfini (notre amitié mutuelle, de la source au but de la vie) :il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux que l’on aime (Jean 15,13)
Aujourd’hui Thomas notre jumeau dans le chemin vers la Confiance en Jesus-Christ Ressuscité, nous aide à prendre conscience du refus de croire à la Miséricorde Divine, qui se donne librement et inconditionnellement à celui qui ouvre vraiment et librement son cœur blessé au CHRIST Béni soit, celui qui vient dans nos vies, Au Nom du Seigneur, victime et victorieux de notre amour propre, humain et fraternel, mais si fragile dans les égarements entre l’emportement individuel et le comportement de la communauté.
Thomas, au caractère bien tranché, tu mets pour nous le doigt sur les blessures humaines entre la sincérité du cœur (la blessure ouverte visible dans le côté…jusqu’au cœur) et l’endurance dans la passion - compassion douloureuse (la trace des clous dans les mains généreuses…jusqu’à la prière appelant au Pardon vers le ciel pour l’éternité)
Et Jesus ne repousse pas une telle exigence, mais la recentre sur la confiance de tous et de chacun dans Son Esprit Saint.
L’Agneau et le Bon Berger sont indissociables, car c’est la Grâce Divine qui surabonde toujours sur nos manques d’amour, personnels ou collectifs.