200 ; 240 ; i) Mon âme est à jamais meurtrie, de ce cœur que tu as ravi,
Mon âme est à jamais meurtrie/ De ce cœur que tu as ravi/ Plus rien ne me tient désormais/ Ni cavernes ni roseraie…/
Par la nuit dévêtue d’étoiles/ Et d’une splendeur sans égale/ J’irai sur les places, dans les rues/ Plus loin que ma vie suspendue :/ Que les gardes prennent garde !/

Mon âme est à jamais meurtrie, de ce cœur que tu as ravi, Oh Jésus, Marie a fait pour toi son petit nid d’Amour, là tu peux sommeiller en Paix. Pas pour longtemps, tu peux reposer ta tête, bientôt il n’y aura pas même une pierre. C’est de fleurs que ton repos se pare, toutes les beautés de la Création sont là, jonquilles, tulipes et les perce neiges. Toute la nature t’attends, les petits faons sont là, émerveillés d’Amour, ils n’attendent que le Bien aimé. Que toute la nature est débordante d’Amour. « Il là regarda et la revêtu de beauté. » Elles sont gravées dans mon cœur les beautés de ton amour, elles résonnent encore en moi les effusions de ta tendresse. Oh Dieu que ton Amour est merveilleux ! Il s’écoule en moi comme une mer sans fin, blessure délicieuse qui me guérit en profondeur. Oh mon amour, mon puit de tendresse, mon cellier secret, je n’aspire qu’à me déverser en toi, te donner amour pour Amour. Recueilles moi tout entière en toi.
Plus rien ne me tient désormais. Ni cavernes ni roseraie…

L’épreuve elle-même est devenue grâce, mon ciel désormais me suit toujours, il est là reflétant sans cesse toutes les grâces et tous les privilèges d’Amour. « Qu’il m’embrasse du baiser de sa bouche » dit le Cantique pour toujours. C’est un peu de douceur pour une vie si rude, mais l’épreuve rend le regard pénétrant ! Oh Dieu ton doux regard d’Amour me dévore de l’intérieur, O cautère délectable, quand donc le voile sera déchiré. Mais le désir aussi aiguise le regard, je vois que la plus grande beauté est celle de l’humilité, pur reflet du diamant de l’amour. Silencieuse et cachée, elle est si belle en Marie, la petite reine, sur laquelle se penche le Bien Aimé.
Vivre à toi seul, être une graine en votre cœur/ Toute entière une offrande à la vie/ S’enfoncer et traverser l’obscure épaisseur/ Et si dans la nuit le silence n’est plus qu’un cri/ Tendre les bras pour mieux se sentir soulevée/ Tout lâcher pour embrasser la vie/ Et s’ouvrir au ciel, en lui s’enraciner/ Caresser la brise et danser au jour fleuri…/
Journée de grand silence, avant la Jérusalem bruyante, le jour s’est habillé d’un épais brouillard… comme une robe de tendresse, blanche et parfumée d’un ciel qui se donne en tout, au point de se laisser respirer. Quel mystère quand la nature elle-même semble répondre aux sentiments. O mon Dieu, mon Amour et mon ciel, je n’ai qu’une seule crainte désormais, celle de vous aimer toujours trop peu !
Vienne la pluie, souffle le vent pour dépouiller/ Consentir c’est féconder la vie/ A l’ombre désirée le fruit est présenté/ La sève est l’amour et mon corps devient son lit/ Vivre à vous seul dans l’éternel embrassement/ S’enivrer à la source de vie :/ Sur la robe blanche un parfum pénétrant/ Les lis et les roses s’épanchent au paradis/

Nos Pères, en Eglise, savaient trouver les images réconfortantes pour nourrir notre avancée vers Dieu. Pour que nous connaissions Jésus, leur créativité se déchainait plus encore. Quant à l’évocation du mystère de Marie, nous trouvons une telle délicatesse, une telle sensibilité. Comment l’épouse ne serait-elle pas meurtrie, elle, dont la vie est de donner la vie, devant l’image du pélican qui est une icône de Jésus. Cet oiseau, qui est d’une grande beauté, non seulement prend ses enfants sous son pennage pour les amener au loin, mais encore, il prend de sa chair pour nourrir ses petits ! Une si belle image de Jésus dans l’Eucharistie nous est là présentée. Pour représenter ce mystère, que de tabernacles dont la porte d’entrée sont embellies de ce symbole si puissant et tellement évocateur. « Mon âme est à jamais meurtrie, de ce cœur que tu as ravi, » dit ainsi l’épouse, devant un si grand mystère d’Amour. A la suite de Marie sa mère qui demeure dans le silence de cet Amour qui la comble, l’aimée prend conscience que c’est à cause des pécheurs et pour eux qu’un Don si extrême se donne :
Pécheur esseulé tout en peine/ Navré de la mer en furie/ Il se déploie et puis dégaine/ Son cœur épris pour ses petits. /
Plus de douleur ne reste vaine/ Plus de souffrance hors de lui/ Nos plaies sont désormais les siennes/ Nourries à jamais de sa vie. /
Vivre à toi seul, être une graine en votre cœur oh Jésus Toute entière une offrande à la vie S’enfoncer et traverser l’obscure épaisseur/ Et si dans la nuit le silence n’est plus qu’un cri/ Tendre les bras pour mieux se sentir soulevée/ Tout lâcher pour embrasser la vie/ Et s’ouvrir au ciel, en lui s’enraciner/ Caresser la brise et danser au jour fleuri…/

200 ; 240 ; j) Vivre à toi seul, être une graine en votre cœur oh Jésus, Toute entière une offrande à la vie Il n’y a de repos que dans l’Amour, quelle merveille de découvrir la beauté de Dieu toute cachée dans l’intérieur du cœur, là ou sommeille l’Amour. « Il s’est penché sur son humble servante, » C’est le désert qui rend ivre du Bien Aimé, que mon désir devienne étreinte, que le parfum de Madeleine pénètre toute la maison. La pluie et le vent sont là pour mieux nous dépouiller oh Jésus ! Que la tendresse de Marie enveloppe son tout petit, mes mains sont glacées pour vous essuyer de caresses, oh Amour. Je tremble, mais par amour, toute frémissante de joie dans ce froid. Ce sont vos bras cloués qui vont me réchauffer, mon cœur sur votre cœur ouvert fait rougir mes joues glacées. Oh Jésus, prenez-moi tout contre vous, sur votre cœur et vous sentirez mon cœur battant, tout brulant pour vous. Oh mon Amour Jésus, qu’il fait bon être là, dans le froid qui glace, vous en moi et moi en vous pour renaitre dans l’Amour. Oui, je renais pour vous dans l’amour uniquement. Jésus, tu sais la violence du monde, sans toi, ce monde est vide, qui pourrait tenir en dehors de toi. Que de tendresse toutes intérieures dans cette détresse. Du jardin de l’Agonie au jardin du Paradis sans cesse réchauffée par ton amour

S’enfoncer et traverser l’obscure épaisseur, et si dans la nuit le silence n’est plus qu’un cri Voici mon sacrifice : Me laisser couler dans votre blessure de ce monde, recevoir la Paix dont ce monde a tant besoin ; Offrir par compassion un cœur libre et ouvert, qui sait pleurer quand il est dans la peine et sourire quand il est dans la joie. Car derrière chaque visage, c’est le vôtre oh Jésus que je crois découvrir, et que je voudrais embrasser sans fin ! Voici mon sacrifice : Toutes mes intentions sont pour vous, tous mes gestes sont pour vous, avec vous et en vous… Je sais, et c’est toute ma joie ! Que je ne suis rien sans vous ! Mais dans le désir, le ciel est là… et ce ciel, mon Amour Jésus, c’est vous, c’est votre Cœur, votre côté toujours ouvert et duquel coule le Sang Rédempteur qui nous unit en chaque Eucharistie. O mon Amour ! A jamais les petites colombes seront dans l’anfractuosité du Roc. Elles se retrouvent cachées, dans ce petit nid tout fleuri d’Amour.

Tendre les bras pour mieux se sentir soulevée, tout lâcher pour embrasser la vie Vivre à toi seul, être une graine en votre cœur oh Jésus. Je me sens si bien votre petite semence, c’est l’Amour qui grandit en moi ! Toujours plus affamée, elle réclame chaque jour la lumière de votre présence qui la fortifie d’amour, oh Jésus. Mais le ciel est chargé de nuages et mon âme, tel un fruit suspendu à une branche se désole d’une pluie qui ne cesse de tomber. Jésus, tu sais combien c’est nécessaire, tu es le jardinier d’Amour. Que ne ferais-tu pas pour fortifier ta petite semence dans la patience et l’espérance ! La légère tribulation lui réserve des délices que la prière oserait à peine demander. Qu’as-tu mon âme à défaillir ? Espère en celui qui est toute ta vie. Non tu ne seras pas confondue car il te comblera par un seul de ses regards. Me sentir soulevée, tout lâcher pour embrasser la vie. Oh mon Jésus, mon amour, j’ai hâte de te voir ! C’est bien que le désir, que la souffrance décuple le désir. Le feu du ciel embrase le désir du ciel…Comment ne pas désirer ce ciel nouveau, ce lieu de la « Rencontre » éternelle, du véritable banquet d’Amour.
Vienne la pluie, souffle le vent pour dépouiller/ Consentir c’est féconder la vie/ A l’ombre désirée le fruit est présenté/ La sève est l’amour et mon corps devient son lit/ Vivre à vous seul dans l’éternel embrassement/ S’enivrer à la source de vies/ Sur la robe blanche un parfum pénétrant/ Les lis et les roses s’épanchent au paradis/ Fermer les yeux pour mieux vous voir/ Et recevoir de la patience/ L’amour qui perce le brouillard/ Bien au-delà des apparences// Vous êtes là mon bien aimé/ Ouvrir les mains pour mieux toucher/ Et jouir de votre présence/ L’amour se laisse abandonner/ Bien au-delà de la distance/ Recevez moi mon fiancé/ Tendre les bras sans que la crainte/ Ne vienne troubler l’évidence/ De l’amour et de son empreinte/ Bien au-delà de la souffrance/ Etre la proie de vos baisers/ Comme au premier jour du Cantique/ Faire silence pour mieux gouter/ Le sang mêlé de notre Alliance/ L’amour se laisse pénétrer/ Les clous traversent la substance / C’est en cela l’éternité/
Epris par la beauté d’une source scellée/ Le soleil amoureux s’est coulé dans son lit/ Quel mystère joyeux que celui de Marie/ Peut-elle vraiment cacher jusqu’où Dieu s’est penché ?/ Le secret du fiat devient magnificat !/ : C’est un chant pour la nuit dans l’attente du jour/ Chaque instant est en lui une offrande d’amour/
31 ; k Mais le scolyte m’a piqué, et malade je suis rongée.
Mais le scolyte m’a piqué/ Et malade je suis rongée/ Car elle a beau scruter le ciel/ La lourde branche reste sans ailes/

Sodome n’est pas loin, la Parole réveille la fumée de cette ville enflammée ! Deux feux dévorant ne sont pas de la même flamme. Le menteur ravive la peur des odeurs nuisantes, tandis que l’Esprit éveille la vie au milieu du saccage. Que faire quand le bien est appelé mal et quand le mal est appelé bien ? C’est l’Esprit d’Amour mon Défenseur, il est mon Avocat ! C’est lui seul qui me justifie quand l’accusateur est sournoisement à l’œuvre, quand il en vient à me faire accuser par moi-même. « Si votre cœur venait à vous condamner, Dieu est plus grand que votre cœur ». Demeurer dans l’Amour est notre seul secours, demeurer en Jésus, dans son cœur ouvert est notre seul refuge. Là, silencieuse, je goute à la présence, c’est si bon de demeurer dans l’Amour. Certes c’est la nuit de la foi, la joie de l’espérance et la beauté de l’Amour.
Car elle a beau scruter le ciel, La lourde branche reste sans ailes Dans le seul et merveilleux secours, à la hauteur de la Croix, consolée elle comprend qu’aujourd’hui, la clameur de Sodome s’est élargie au monde entier. Notre condition de Pèlerin est ainsi de nouveau dévoilée, sa destination n’est pas ailleurs, mais un au-delà. Que vienne l’Escatos ! Le jour dernier qui consommera enfin les noces éternelles ! Il fera taire les bavardages, les commérages et toutes les déviances du langage qui divisent, écrasent et défigurent le Verbe en Personne. Nous n’attendons pas jusque-là pour faire silence, comme Lui. Offrons nous ensemble dans son Eucharistie. Par la déflagration atomique du moi, Il peut régénérer mon propre Sodome à moi et le transsubstantier en holocauste d’amour.
Pécheur esseulé tout en peine/ Navré de la mer en furie/ Il se déploie et puis déchaine/ Son cœur épris pour les petits/
Plus de douleur ne reste vaine/ Plus de souffrance hors de lui/ Nos plaies sont désormais les siennes/ Nourries à jamais de sa vie. /
Pécheur esseulé tout en peine, Navré de la mer en furie Le pélican fut l’oiseau choisi pour symboliser le Sauveur, il prend sous son pennage ses petits Il se déploie et puis se déchaine, son cœur épris pour les petits. Qu’il fait bon être là dans l’orage ! Une nouvelle intimité se donne que nul ne peut regarder. C’est la sécurité de l’envol par-dessus les flots en furie. Le Bonheur s’est fait chair pour réchauffer les tout petits. Qu’il est beau de contempler cet envol, qu’il est merveilleux ce battement d’ailes semblable aux battements du cœur. Que de merveilles découvertes dans ce cœur ! C’est aimantée que l’aimée s’envole, quel délice au-dessus de cette mer en furie. Même dans ce bonheur nouveau, la foi demeure vigilante, Dieu, qui est libre dans le Don de son Cœur, reste une épreuve pour l’épouse. Les idées fusent et le menteur s’agite, il ne reste que le cœur à cœur. C’est dans le vol en avant que l’espérance se nourrit. Les amis de Dieu sont précieux pour confirmer le Don, encore faut-il qu’ils soient ensemble blottis sous les ailes du pélican. L’Esprit Saint est à l’œuvre, à chacune et à chacun il révèle de Don de Dieu, Lui seul peut confirmer le don de Dieu et sa Présence bienfaisante. C’est alors le quotidien qui se fait le révélateur du Don de Dieu, la confirmation de Dieu dans l’Amour est comme le vol de la colombe, une inattention et la colombe a disparu ! Elle reviendra, mais après tant de supplication.
Il se déploie et puis déchaine, son cœur épris pour les petits

Jésus est attiré par notre pauvreté et notre toute petitesse. Il est ce regard qui nous soutient quand le menteur est passé pervertissant ce qu’il touche, offert à Jésus par Marie notre être se régénère. Pourquoi cette attirance pour le souffrant ? Le Serviteur souffrant est là sans cesse, il est reconnu par l’aimée qui guette son regard, ses mains en vue d’une caresse d’amour. Toute sa délicatesse est alors reçue, le toucher de Dieu n’est qu’amour, ouverture qui ouvre encore, comme à l’extrême de la Croix.
Heureux François qui ne peut plus rien saisir quand les stigmates sont imprimées, dans la chair, ou à l’intérieur. Il n’y a plus qu’un seul désir : se laisser saisir par l’Abime qui nous abime, qui nous creuse…en lui. Et encore, comment douter de notre juste relation si à chaque fois nous invoquons l’Esprit d’Amour, le Saint Amour ? L’Esprit du Fils qui crie : Abba, Père ! C’est dans la fragilité qu’Il se découvre, dans la tendresse, la Présence incarnée d’un Dieu « humain ». Oui, « notre Dieu est tendresse », mais « fort est son amour pour nous. »
Plus de douleur ne reste vaine, Plus de souffrance hors de lui
O mon Peuple que t’ai-je fait ? En quoi t’ai-je contristé ? Réponds-moi ? O Dieu Saint, vous n’êtes que prière, et premier à subir notre violence ! Alors que je vous croyais absent, Vous-même étiez en moi ! Comme j’aimerais, dans ce feu du creuset, dans ce bienheureux dépouillement, n’être qu’un tabernacle vivant ! Hélas je dois bien avouer que je ne suis pas ce que je voudrais être, je porte encore les marques des blessures que l’on m’a infligées, abusée au cœur brisé. Mais l’action de grâce aujourd’hui rejaillit, de Dieu, de son Amour, tellement de grâces. Les touches d’amour de Dieu sont innombrables, par tous les moyens, il nous remet debout. La peinture qui reprend l’harmonie de la Création, les touches innombrables tiennent à l’écart, elles exigent le silence et solitude, cette musique silencieuse, deux ailes qui me portent sur le chemin du retour, le chemin du pardon, celui de la guérison. Les expériences de la vie, quelle sagesse pour notre cœur, les bourreaux sont d’abord des victimes, mais la nouvelle victime peut devenir nouveau bourreau ! Ce sont des esprits que nous combattons, « l’homme » est toujours plus que ce qu’il fait, le passé, même s’il peut marquer fort, même s’il m’a modelé et émietté n’est plus le présent, l’aujourd’hui. Dieu n’a de dégout pour aucune de ses créatures, c’est un avenir, une espérance qu’il veut nous donner, il nous aime tellement, tellement, au point de nous donner sa vie alors que nous sommes encore ses ennemis !
Nos plaies sont désormais les siennes, nourries à jamais de sa vie.
Quand nous rejetons notre frère, et que, tôt ou tard, un jour, nous nous retrouverons tous ensemble, en Lui ! Le long chemin du pardon n’est pas une question de distance ni de durée, mais d’abandon en Celui qui est Amour, et qui vient restaurer son Peuple. C’est curieux comme le choix d’un métier n’est pas fortuit ! Et voici ma quête du Beau, du Bon, du Tout Autre, quand je me retrouve, O Jésus devant Toi. Là encore se donnent à nouveau les médiations, comme l’Ange pour Marie. « Il n’est pas de hasard, il est des rendez-vous ; pas de coïncidence… (Etienne Daho). Le temps de Dieu, comme le temps de la nature sait attendre ! Le cœur tout fermé, trop tôt, ne saurait pas s’ouvrir, pour la rencontre de l’autre, il nous faut être ce que nous sommes, aujourd’hui, « restaurés » ! Alors nous « réparons », avec les mains de Jésus son œuvre abimée ! Nous refaisons, avec le cœur de Marie, un être renouvelé. Le visage du Père, une douceur que Jésus révèle, mais l’ami de l’Epoux est là, il peut restaurer, dans son amour de Jésus, la relation filiale avec Dieu Père, dans le cœur de l’aimée. En cela, la Personne du Bien Aimé se donne en nourriture : C’est mon Corps, livré pour vous !
O Mystère plus grand que l’abime/ O Refuge et Présence intime/ O Beauté secrète et sublime !/ Je ne désire plus que vous !/
O Mystère plus grand que l’abime, O Refuge et Présence intime
Oh Jésus, quel mystère que ta Présence d’Amour, ton Eucharistie reprend tout, elle restaure tout, elle conserve tout, elle régénère. Jésus, Restaurateur de ton œuvre abimée, tu te choisis, parmi tes amis, ceux qui ont reçus de toi un cœur pur. Avec Toi et en Toi, ils peuvent soigner la brebis qui est blessée, la prenant sur ton cœur, ils peuvent lui donner ton Esprit que tu leurs donne en surabondance. Leur prière et la vôtre est une dans le Divin Esprit Saint, vous les entourez d’une muraille de feu. C’est alors, que discrètement, l’œuvre de Salut se perpétue : O Beauté secrète et sublime ! Je ne désire plus que vous !